Neuf pays annoncent la création du Groupe de La Haye pour soutenir l’État de Palestine

Neuf pays ont annoncé la formation du Groupe de La Haye pour soutenir l’État de Palestine, discuter de leur engagement envers le droit international, répondre aux menaces contre la Cour pénale internationale et défendre les droits des Palestiniens.
Ces pays sont la Malaisie, le Belize, la Bolivie, le Chili, la Colombie, le Honduras, la Namibie, le Sénégal et l’Afrique du Sud.
Des représentants d’Afrique du Sud, de Malaisie, de Namibie, de Colombie, de Bolivie, du Chili, du Sénégal, du Honduras et du Belize se sont réunis à La Haye lors d’une rencontre organisée par Progressive International (PI), une organisation politique internationale, afin de coordonner des mesures juridiques, diplomatiques et économiques contre les violations du droit international par Israël.
Cette annonce intervient à un moment où certains acteurs internationaux menacent de saper l’ensemble du système international afin de préserver l’exceptionnalisme, la criminalité et l’impunité d’Israël. Cette campagne dangereuse constitue une menace pour la stabilité mondiale, ne peut être ignorée et ne doit pas être autorisée à prendre le dessus.
Le groupe a exprimé son affliction pour les vies, les moyens de subsistance, les communautés et le patrimoine culturel détruits par les actions génocidaires d’Israël dans la bande de Gaza et le reste du Territoire palestinien occupé.
Il a précisé qu’il refusait de rester passif face à de tels crimes.
Le groupe a affirmé sa détermination à honorer ses obligations en vue de mettre fin à l’occupation israélienne de l’État de Palestine et de soutenir la réalisation du droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination, y compris le droit à la création de leur État indépendant de Palestine.
Un communiqué a également précisé l’intention du groupe de soutenir les demandes de la Cour pénale internationale (CPI) et, pour les États parties, de respecter leurs obligations en vertu du Statut de Rome, notamment en ce qui concerne les mandats d’arrêt contre les responsables israéliens et la mise en œuvre des mesures provisoires de la Cour internationale de justice (CIJ).
Le groupe a exprimé sa volonté d’empêcher le transfert d’armements, de munitions et d’équipements vers Israël, s’il existe un risque clair pour commettre ou faciliter des violations du droit international humanitaire, ou des droits humains.
Le communiqué a également exprimé l’intention du groupe d’interdire l’accostage de navires dans ses ports, le cas échéant, si ces navires sont utilisés pour transporter des armes ou du carburant pour l’armée israélienne.
Nous prendrons d’autres mesures efficaces pour mettre fin à l’occupation israélienne de l’État de Palestine et lever les obstacles à la réalisation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination, y compris le droit à un État indépendant de Palestine, a ajouté le groupe.
Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a salué la création du Groupe de La Haye et sa déclaration historique, adoptée après d’étroites consultations avec la Palestine.
La diplomatie palestinienne a évoqué que cette déclaration représente une avancée importante dans l’action collective des États et des dirigeants mondiaux pour protéger et renforcer le droit international et les institutions internationales à un moment où ils sont confrontés à de graves menaces.