Pakistan : attentat-suicide meurtrier contre une réunion électorale à Peshawar





Au moins 13 personnes ont été tuées mardi à Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan, à la suite d’un attentat-suicide qui visait une réunion électorale d’un parti opposé aux Taliban. L’attaque n’a pas été revendiquée pour l’instant.

À deux semaines des législatives, un nouvel attentat a ensanglanté le Pakistan. Au moins 13 personnes, dont un influent homme politique local, ont été tuées dans la soirée de mardi 10 juillet dans un attentat-suicide contre une réunion électorale à Peshawar, dans le nord-ouest du pays. Une cinquantaine de personnes ont également été blessées.

L’attentat a été perpétré lors d’une réunion du Awami National Party (ANP), formation qui a déjà été la cible de représailles de militants islamistes pour avoir manifesté son opposition à des groupes comme les Taliban. Un peu plus tôt, un porte-parole militaire avait admis que des menaces planaient sur la campagne pour les législatives du 25 juillet.

“D’après les premiers éléments de l’enquête, c’était une attaque-suicide dont Haroon Bilour était la cible”, a indiqué à l’AFP Shafqat Malik, un responsable de la police en faisant référence à un des candidats du Awami National Party aux élections.

Tué avant de s’adresser à ses partisans

Un autre haut responsable de la police, Kaukab Farooqi, a confirmé que Haroon Bilour avait été tué dans cette attaque. Selon la police, l’explosion est survenue au moment où l’homme politique s’apprêtait à s’adresser à quelque 200 partisans.

Haroon Bilour appartenait à une influente famille politique de la province de Khyber-Pakhtunkhwa dont Peshawar est la capitale. Son père, Bashir Bilour, également un homme politique connu, avait été tué dans un attentat-suicide en 2012.

“J’ai perdu conscience après l’explosion. La dernière chose que j’ai vue, c’est une grosse boule de feu”, a déclaré à l’AFP Sartaj Khan, un partisan de l’ANP blessé au jambes.

L’attentat n’a pas été immédiatement revendiqué.

Peshawar, une porte d’entrée vers les régions tribales en proie à des troubles a été ces dernières années le théâtre de plusieurs attentats visant hommes politiques, rassemblements religieux, forces de l’ordre et même des écoles.


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