Plus de 19.000 personnes déplacées en raison de affrontement au sud du Liban

La guerre entre le Hamas et Israël a des répercussions au-delà de la bande de Gaza et de l’Etat hébreu. Au Liban, alors que les affrontements entre l’armée israélienne et le Hezbollah font craindre une escalade à la frontière entre les deux pays, plus de 19.000 personnes ont été déplacées, selon les chiffres publiés lundi par une agence spécialisée des Nations unies.

L’intensification des affrontements entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais à la frontière entre les deux pays fait craindre une escalade.

« Une hausse des incidents transfrontaliers » a entraîné le déplacement de 19.646 personnes au Liban « à la fois dans le Sud et ailleurs dans le pays », indique le rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). « Nous nous attendons à ce que ces chiffres augmentent à mesure que les tensions transfrontalières perdurent » ou en cas d’escalade de la violence, a déclaré un porte-parole de l’OIM, Mohammedali Abunajela, dans un communiqué.

Au moins 40 personnes ont été tuées du côté libanais de la frontière, selon un décompte de l’AFP à partir de communiqués, sources officielles ou de sécurité, pour la plupart des combattants mais également au moins quatre civils, parmi lesquels le journaliste de Reuters Issam Abdallah. L’armée israélienne a de son côté fait état de quatre morts, trois soldats et un civil.

Depuis le début de la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas islamiste palestinien en Israël le 7 octobre, les affrontements sont quasi-quotidiens à la frontière israélo-libanaise et les craintes de voir le puissant Hezbollah pro iranien ouvrir un nouveau front à partir du Liban sont vives. Face aux attaques répétées, des dizaines de localités ont reçu l’ordre d’évacuer en Israël. L’armée israélienne répond par des bombardements sur des cibles dans le sud du Liban.

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