Qassem: Le Liban était fort et le restera grâce à son armée, son peuple et sa résistance

Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem s’en est pris à Israël dans son discours à la télévision Al Manar, chaîne appartenant au groupe terroriste libanais. Il a affirmé que le gouvernement libanais devait exercer davantage de pression pour obtenir un retrait complet d’Israël du Liban et mettre fin aux offensives contre son pays.

Le secrétaire général du Hezbollah a dénoncé la dernière frappe israélienne qui a visé la banlieue sud de Beyrouth la veille, estimant qu’elle constituait une agression injustifiée et une violation flagrante du cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre censé mettre fin à plus d’un an de guerre entre Israël et le parti chiite.

Qassem a aussi appelé à la libération des prisonniers libanais détenus en Israël depuis le cessez-le-feu négocié par les États-Unis. Nous n’abandonnerons pas la force du Liban. Même les États-Unis respectent une position ferme. Le Liban était fort et le restera grâce à son armée, son peuple et sa résistance, a-t-il poursuivi.

Celui qui a succédé à Hassan Nasrallah a déclaré : Quiconque pense pouvoir faire ce qu’il veut au Liban et empêcher les gens de rentrer chez eux se trompe. Il n’y a aucune justification à l’attaque de l’armée israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, lundi, qui a eu lieu avec l’approbation américaine, a indiqué Naïm Qassem .

Qassem a ajouté que le Liban a besoin de redéfinir ses priorités qui doivent être respectées afin de parvenir à la renaissance et à la stabilité et de répondre aux besoins du peuple. Il a expliqué : Par priorités, nous entendons que l’État, le peuple et chacun doivent travailler pour atteindre ces priorités qui aideront à la renaissance du Liban.

Qassem s’est interrogé : Comment pouvons-nous faire face à ces attaques et violations israéliennes continues ? soulignant nous avons accepté que l’État soit le principal négociateur et que ce soit lui qui recourt à l’armée pour accomplir sa mission. Il lui incombe de faire pression sur les deux États parrains, les États-Unis et la France, ainsi que sur les Nations Unies. La pression qu’il a exercée jusqu’à présent est douce et formelle, se limitant à quelques actions.

Il a noté : Nous exigeons que l’État prenne des mesures plus strictes au quotidien. Convoquez les ambassadeurs des cinq grandes puissances et portez plainte auprès du Conseil de sécurité. Convoquez en permanence l’ambassadrice américaine, car son pays dissimule, soutient et justifie l’agression. Redoublez d’efforts diplomatiques.

Il a estimé que le gouvernement doit discuter dans chacune de ses réunions les violations israéliennes. Nous devons être plus interactifs.



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