Tunisie: Nouvelle pétition pour retirer la confiance de Rached Ghannouchi

Les parlementaires tunisiens ont déposé aujourd’hui, lundi, une nouvelle pétition pour retirer la confiance du président du Parlement et président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi.

Des sources parlementaires ont indiqué que les députés du Parti destourien libre (16 sièges), du Bloc démocratique (38 sièges) et du Parti Tahya Tounes (11 sièges) ont réussi à recueillir 73 signatures pour retirer la confiance de Ghannouchi. Cest le quorum qui peut être mis à nouveau dans la confiance parlementaire.

Les tentatives répétées de retirer la confiance du chef de la confrérie tunisienne, Rached Ghannouchi, s’accompagnent de la colère populaire croissante contre l’organisation, qui a récemment cherché à dominer le pouvoir en imposant un remaniement gouvernemental et en réduisant le pouvoir du président du pays.

Les observateurs estiment qu’il s’agit d’une étape sérieuse et réussie face au grand danger posé par Rached Ghannouchi et son mouvement vers le pays, compte tenu des violences perpétrées par le mouvement Ennahdha.

On s’attend à ce que la pétition soit officiellement déposée aujourd’hui, lundi, au Parlement, afin qu’une session plénière soit décidée dans les trois prochaines semaines.

La nouvelle pétition est la troisième du genre depuis le début de la législature l’année dernière et lancée par les députés afin de retirer la confiance de Rached Ghannouchi.

Le Parti destourien libre a lancé une pétition similaire au début de l’année dernière, à propos de laquelle un grand nombre de députés ne se sont pas réunis.

Moussi a estimé que la présence continue de Ghannouchi sur la scène politique tunisienne et à la tête du Parlement est un coup dur pour les acquis de la Tunisie moderniste, qui a été fondée par feu le président Habib Bourguiba.

Le député Mongi Rahoui a décrit le mouvement Ennahdha comme la junte au pouvoir qui persécute le peuple, le blâmant pour les protestations continues et la mauvaise gestion de la situation en Tunisie.

Il a dit que Ennahdha la cause du tort à la liberté, à la démocratie, et que le chef de la corruption, Rached Ghannouchi, doit être destitué pour l’affaiblir.

La représentante Samia Abbou a déclaré dans un communiqué aux médias qu’il est nécessaire de pousser l’Assemblée des représentants du peuple à restaurer son rôle fondamental en établissant des lois et en se concentrant sur ses devoirs et en s’éloignant de la violence, du chaos et du politique et de l’idéologie.

Il a indiqué que le retrait de la confiance de Ghannouchi est une revendication qui est devenue la plus urgente des jeunes et des groupes populaires en Tunisie. Depuis le début du mois de janvier dernier, les manifestants scandent des slogans pour dissoudre le Parlement et tenir son président et le mouvement de la Fraternité qui le domine responsable.

par: Arab Observer

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