Rached Ghannouchi est interrogé pendant 12 heures dans l’affaire Instalingo

L’interrogatoire de Ghannouchi au Tribunal de Première Instance de Sousse s’est poursuivi pendant douze heures dans l’affaire Instalingo, avant sa libération.

Le juge d’instruction près le Tribunal de Première instance de Sousse a maintenu le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, en état de liberté dans le cadre de l’affaire “Instalingo”.

Jeudi matin, Ghannouchi a comparu devant le juge d’instruction dans le cadre de l’affaire “Instalingo”, firme spécialisée dans la production et le développement de contenus numériques.

L’affaire remonte à octobre 2021, lorsque les autorités ont arrêté des employés de l’entreprise pour “offense au président” et “complot contre la sûreté de l’Etat”.

Des journalistes, des blogueurs, des pigistes et des hommes politiques, dont Ghannouchi, sa fille et son gendre Rafik Abdel Salam et l’ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur Mohamed Ali Laroui ont été visés par l’enquête.

On rappellera que la chambre des mises en accusation de la Cour d’appel de Sousse avait émis, le 5 octobre 2021, des mandats de dépôt contre quatre des suspects impliqués dans l’affaire dite Instalingo.

Ces mandats avaient été émis à l’encontre du gérant de la société, du producteur, du responsable des ressources humaines et de la rédactrice en chef.

Le 21 septembre 2021, le Parquet a interjeté appel de la décision du juge d’instruction en charge de l’affaire Instalingo sur l’audition libre des suspects.

Sept personnes employées par une société de production située à Kalâa El Kobra dans le gouvernorat de Sousse ont été arrêtées sur fond de suspicions d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Six des prévenus avaient été placés en détention préventive, sur ordre du Parquet, puis ont été auditionnés et relâchés par le juge d’instruction. Trois autres suspects se trouvant à l’étranger ont, eux, été placés sur la liste des personnes recherchées.

Les suspects sont accusés d’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres, à provoquer le désordre, le meurtre et le pillage sur le territoire tunisien, conformément aux articles 67, 68 et 72 du Code pénal.

par: Arab Observer

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page