Réactions rejetant les accords conclus par le gouvernement Dbeibah et la Turquie

Le gouvernement libyen (Dbeibah) basé à Tripoli a signé lundi des accords économiques et maritimes préliminaires avec la Turquie.

Le Premier ministre libyen nommé par la Chambre des représentants libyenne, Fathi Bashagha a annoncé son rejet de l’accord de partenariat stratégique signé par le gouvernement d’Abdel Hamid Dbeibah avec le régime turc, alors que le président de la Chambre des représentants libyenne Aguila Saleh, a confirmé que « tout accord, traité ou protocole d’accord conclu par le Premier ministre sortant est rejeté et illégal ».

Cette initiative intervient alors que les tensions entre les deux gouvernements rivaux, l’autre situé à l’est du pays, se sont accrues.

Les protocoles d’accord signés lundi ouvrent la voie à une coopération bilatérale accrue dans les secteurs des hydrocarbures et du pétrole.

La Turquie a été un soutien important du gouvernement libyen basé à Tripoli, dirigé par Abdel Hamid Dbeibah.

“Tout d’abord, l’accord sur les hydrocarbures que nous venons de signer vise à permettre la coopération entre les entreprises turques et les entreprises libyennes (dans des domaines) tels que l’exploration et le forage avec une entente “gagnant-gagnant” dans nos juridictions maritimes à la fois sur terre et en mer.” a expliquéMevlut Cavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères.

L’Égypte et la Grèce doutaient que le gouvernement Dbeibah en Libye ait signé des accords d’exploration énergétique, gazière et pétrolière avec la Turquie, et les deux pays ont convenu de se coordonner pour répondre à ces actions.

Le porte-parole officiel du ministère égyptien des Affaires étrangères, l’ambassadeur Ahmed Abu Zeid, a déclaré que le ministre des Affaires étrangères Sameh Shoukry avait reçu aujourd’hui, lundi, un appel téléphonique du ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias, au cours duquel ils ont discuté des derniers développements dans les relations bilatérales et des questions régionales, avant tout dont les développements du dossier libyen.

Les deux parties ont souligné que le gouvernement sortant à Tripoli n’a pas le pouvoir de conclure des accords internationaux ou des protocoles d’accord.

La Libye est dans le chaos depuis qu’un soulèvement soutenu par l’OTAN a renversé et tué le président de longue date Moammar Kadhafi en 2011.

Pendant des années, le pays a été divisé entre des administrations rivales, l’une basée à l’est et l’autre à l’ouest, chacune soutenue par des milices et des gouvernements étrangers.

par: Arab Observer

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