Républicains et démocrates d’accord pour refinancer l’Etat fédéral





Les dégâts auront finalement été limités pour Donald Trump, les républicains et la classe politique américaine, dans son ensemble. Le Congrès est parvenu à un accord lundi, pour financer le budget fédéral jusqu’au 8 février.

Un texte que Donald Trump a signé dans la foulée, mettant ainsi formellement fin au « shutdown » de près de trois jours des services gouvernementaux. 

Mais ce sursis n’éloigne pas définitivement la menace d’une  nouvelle paralysie de l’Etat fédéral.

La majorité a réussi à convaincre les démocrates de voter les crédits pour que les administrations fédérales puissent de nouveau fonctionner normalement pendant trois semaines, après trois jours d’arrêt. Les leaders des deux camps, le républicain Mitch McConnell et le démocrate Chuck Schumer, sont parvenus à un « arrangement » qui « ouvre désormais clairement la voie à une loi sur l’immigration », selon ce dernier.

Les démocrates conditionnaient en effet leur soutien à la reconduction du  programme Daca , qui protège 690.000 migrants arrivés mineurs aux Etats-Unis. Alors qu’un accord semblait possible ces derniers jours, Donald Trump avait finalement durci ses positions. Une grande majorité des démocrates (et quelques républicains) avaient alors refusé de voter le budget, conduisant au  « shutdown », vendredi soir à minuit .

Faute de financement, la plupart des agences fédérales sont ainsi restées fermées ce week-end et lundi. Mais l’impact aura été limité. D’abord parce que l’administration avait anticipé la situation et demandé aux agences de puiser dans leurs réserves. Ensuite parce que, dans certains cas, les Etats sont venus au secours. Ce fut le cas pour la Statue de la Liberté, fermée ce week-end mais qui a rouvert lundi grâce au soutien de l’Etat de New York. Enfin, donc, parce que le Congrès est revenu ce lundi à un dialogue plus constructif.

Alors que chacun se renvoyait la faute, ce week-end, sur cette situation, Mitch McConnell a pris la parole, peu avant le vote lundi midi, avec la volonté d’apaiser les tensions : « Malgré nos différends politiques, nous ne devrions pas oublier que chacun, ici, est pleinement engagé à faire face aux défis de notre pays. Nous voulons tous améliorer la vie du peuple américain. »


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