Romario ‘le buteur mythique’ brigue la présidence de la fédération brésilienne





L’ancien buteur au dribble dévastateur Romario a annoncé, mercredi, son intention d’être candidat à la présidence de la fédération de football du Brésil (CBF).
Romario, l’ancienne star mythique du football brésilien et du Barça, a annoncé mercredi 20 décembre son intention de briguer la présidence de la fédération de football du Brésil (CBF), après la suspension par la Fifa du président actuel Marco Del Nero, accusé de corruption.
“Beaucoup de gens me demandent si je suis candidat, personne n’ayant lutté avec plus de vigueur que moi contre cette bande (de dirigeants corrompus). La réponse est oui, il se pourrait que je sois candidat”, a affirmé le sénateur, champion du monde de 1994, dans un message publié sur Facebook. “Je remplis tous les critères, grâce à ma contribution au football sur et en dehors du terrain”, a ajouté Romario, 51 ans, qui s’est lancé dans la politique après avoir raccroché les crampons.
Vendredi dernier, Del Nero a été suspendu de toute fonction liée au football pour 90 jours à titre conservatoire par la justice interne de la Fifa. Il a été remplacé provisoirement par le vice-président Antônio Carlos Nunes de Lima.
Coup de filet
Marco Polo Del Nero, 76 ans, avait pris les commandes de la CBF en avril 2015, remplaçant José Maria Marin, qui a été arrêté quelques semaines plus tard à Zurich, lors du coup de filet qui a marqué le début du scandale de corruption de la Fifa.
Selon des témoins appelés à la barre lors du procès qui vient de se terminer à New York, Marin et Del Nero se sont partagés plus de six millions de dollars de pots-de-vin versés par des sociétés de marketing sportif en échange de l’octroi de juteux contrats de droits télé.
Le mandat de Del Nero à la tête de la CBF prend fin officiellement en avril 2018, mais l’ancien buteur prolifique réclame des “élections directes et immédiates”, dénonçant le système actuel de scrutin.
Le collège électoral est composé des présidents de fédérations régionales et de représentants des 40 clubs de la première et deuxième division et tout candidat doit être parrainé par au moins huit fédérations. “Il n’y a pas de démocratie au sein de la CBF. Les corrompus se protègent entre eux”, conclut Romario.


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