Saïd Chengriha: Toute intervention étrangère au Niger exacerberait l’instabilité dans la région

Le Commandant de l’armée algérienne, le Général Saïd Chengriha, a averti, mardi, que toute intervention étrangère au Niger exacerberait l’instabilité dans la région.

Le Commandant de l’armée algérienne, Saïd Chengriha, a déclaré dans son intervention par visioconférence lors de la 11ème Conférence sur la sécurité internationale à Moscou que cette intervention exacerberait l’instabilité dans la région.

C’est ce qui ressort d’un discours prononcé par Saïd Chengriha par visioconférence et diffusé par la télévision d’Etat à l’occasion de la 11ème Conférence sur la sécurité internationale, qui s’est ouverte mardi à Moscou, capitale de la Russie.

« Dans le contexte des développements que connaît le Niger, l’Algérie appelle à un retour à la logique constitutionnelle dans les plus brefs délais, loin des ingérences étrangères qui créeront davantage d’instabilité dans la région », a déclaré Chengriha.

Et d’appeler la communauté internationale à « soutenir les pays africains et à les aider à développer des solutions autonomes et globales pour résoudre souverainement leurs problèmes, loin des ingérences étrangères et des tentatives de déstabilisation ».

Saïd Chengriha a ajouté que l’Algérie « entend contribuer au règlement pacifique des conflits, selon une approche réaliste et prospective fondée sur la trilogie de la sécurité, de la paix et du développement ».

Il a précisé que « le référentiel de cette démarche réside dans la politique étrangère de l’Algérie , fondée sur le respect de la souveraineté des Etats et la non-ingérence dans leurs affaires internes ».

Au Niger, des membres de la garde présidentielle ont pris le pouvoir, le 26 juillet dernier, écartant le président Mohamed Bazoum et annonçant la suspension de la Constitution et la formation d’un Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.

La CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, a menacé d’intervenir militairement pour permettre à Bazoum de reprendre le pouvoir, et considéré qu’il s’agissait là d’une option prête à être mise en exécution, accompagnée de strictes mesures punitives.

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