Saïed dément les allégations de l’UGTT, et de la Fraternité de privatiser des institutions

En réponse aux allégations des l’Union générale tunisienne du travail tunisien (UGTT), et de la Fraternité, le président tunisien Kaïs Saïed a démenti, mardi, la renonciation aux institutions et équipements publics après des informations faisant état de l’intention du gouvernement d’en vendre un certain nombre au secteur privé pour réduire les coûts.

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu la Cheffe du gouvernement Najla Bouden au palais de Carthage afin de discuter plusieurs questions sur la situation générale du pays.

A cette occasion Saïed a répondu aux rumeurs selon lesquelles des entreprises publiques seraient cédées. Le président de la République a nié toute éventualité de privatiser ces institutions.

Saïed a demandé à être intransigeant envers ceux qui s’attaquent aux institutions et aux symboles de l’Etat, assurant que la démocratie se pratique dans les institutions de l’Etat et non contre elles.

Saïed a ajouté que ceux qui se sont attaqués, par le passé à l’Etat et qui ont essayé de le détruire, ne doivent pas se présenter entant que sauveurs. Il a ajouté que le peuple se rappelle de ce qu’ils faisaient et avec qui ils pactisaient, et avec qui ils pactisent en ce moment à l’intérieur du pays et à l’étranger.

Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Slaheddine Selmi, avait démenti les derniers propos du président Kaïs Saïed en rapport avec le refus de privatiser les entreprises publiques.

Il a assuré que le président joue sur les mots, et que le gouvernement a un trou de 5500 millions de DT dans son budget de 2023, qu’il tente de combler en vendant des parts de sa contributions dans les entreprises publiques. Il a précisé que l’Etat projette de vendre des parts de ces entreprises mais pas entièrement, pour ne pas contredire les propos de Saïed.

La Fraternité en Tunisie, poursuivis dans des affaires liées à la corruption et au terrorisme, avec l’aide de leurs alliances, tentent de revenir au pouvoir et de contourner la voie du 25 juillet 2021, qui a supprimé un parlement contrôlé par l’organisation terroriste.

par: Arab Observer

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