Washington annule les sanctions contre le CPI

Le gouvernement américain de Joe Biden a levé vendredi les sanctions contre la Cour pénale internationale (CPI) imposées par l’ancien président, qui a révoqué le décret présidentiel de juin dernier qui permettait de punir les juges.

Joe Biden a assuré que Washington continuait à s’opposer à la volonté de la CPI d’enquêter sur des faits reprochés à du «personnel d’États non signataires» du Traité de Rome qui lui a donné naissance, «dont les États-Unis et leurs alliés», «en l’absence de saisine du Conseil de sécurité des Nations Unies».

Il s’agit d’une allusion aux investigations sur des allégations de crimes de guerre américains en Afghanistan, qui ont déclenché les sanctions de l’ère Trump, et à l’ouverture plus récente d’une enquête sur des crimes présumés dans les territoires palestiniens occupés, imputés notamment à Israël.

Le président des États-Unis Joe Biden a mis fin vendredi à l’offensive sans précédent lancée par son prédécesseur contre la Cour pénale internationale (CPI), en levant les sanctions contre sa procureure. La juridiction qui siège à La Haye, aux Pays-Bas, a immédiatement salué «le début d’une nouvelle phase» dans l’«engagement commun à lutter contre l’impunité».

«Nous allons protéger vigoureusement le personnel actuel et ancien des États-Unis» contre ces enquêtes, a martelé le président américain. Pour autant, «la menace et l’imposition de sanctions financières contre la Cour n’est pas une stratégie appropriée ou efficace», a-t-il estimé pour expliquer la trêve. Il a donc «révoqué» le décret présidentiel pris en juin dernier par son prédécesseur qui permettait de punir les juges.

En conséquence, les sanctions imposées par le précédent gouvernement contre la procureure de la CPI Fatou Bensouda et un autre responsable, Phakiso Mochochoko, ont été levées, a précisé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken dans un communiqué, ainsi que plusieurs restrictions de visas imposées en 2019 contre des membres du personnel de la juridiction. Il a expliqué vouloir privilégier «le dialogue» plutôt que les «sanctions».», a-t-elle ajouté.

par: Arab Observer

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