Soudan: Hemedti nie les rumeurs de sa mort

Le Général des Forces de soutien rapide au Soudan, Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti), a nié les rumeurs de sa mort, soulignant qu’il est présent et se déplace parmi ses forces dans toutes les villes de la capitale, Khartoum.

Cela a été dit dans un enregistrement audio de Hemedti diffusé sur sa page officielle sur « Twitter », où il a déclaré que « les putschistes (en référence à l’armée) propagent des rumeurs, je suis maintenant présent et je me déplace parmi mes forces à Khartoum (centre), Bahri (nord de Khartoum), Omdurman (ouest de Khartoum) et Sharq al-Nil (est de Khartoum) ».

Il a poursuivi : « Ils propagent la rumeur de la mort de Mohamed Hamdan, ce sont des rumeurs et des mensonges, et cela indique leur défaite, je suis vivant et en bonne santé ». Il a adressé ses propos au commandant de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, affirmant que « bientôt il sera entre nos mains, il y aura des procès justes et réels, pas des simulacres ».

Il a également évoqué son intention de parler de la période précédant les combats en cours jusqu’à l’affrontement et ses causes, et qui se cache derrière, « et de dévoiler tous les complots du Kizan ».

A Jeddah, en Arabie saoudite, les deux camps négocient une trêve “humanitaire” pour laisser sortir les civils et faire entrer l’aide.

Mais ils se sont uniquement entendus sur le principe du respect des règles de la guerre, renvoyant à d’ultérieures “discussions élargies” la question de l’arrêt des hostilités.

Après un mois de guerre entre les troupes des deux généraux qui se disputent le pouvoir au Soudan, le pays, l’un des plus pauvres du monde, menace de sombrer et le conflit inquiète les pays voisins.

A Khartoum, une ville de cinq millions d’habitants, et au Darfour, dans l’ouest, les habitants vivent terrés chez eux, craignant de sortir pour acheter à manger par peur des balles perdues.

La guerre qui a éclaté le 15 avril entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), commandées par le général Mohamed Hamdane Daglo, a fait plus de 750 morts, des milliers de blessés et près d’un million de déplacés et de réfugiés.

Sans eau ni électricité, les habitants de la capitale attendent un hypothétique cessez-le-feu au milieu des raids aériens, des combats à l’arme lourde et des tirs d’artillerie.

par: Arab Observer

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