Un décret constitutionnel déclarant un cessez-le-feu dans tout le pays

Le président du Conseil souverain du Soudan, Abdel-Fattah Al-Burhan, a publié mercredi un décret constitutionnel déclarant un cessez-le-feu dans tout le pays.
Le décret constitutionnel indique que cette décision est destinée à “préparer le terrain pour la réalisation de la paix et de la sécurité dans toutes les régions du Soudan”. Le décret ordonne à toutes les autorités concernées de mettre immédiatement en œuvre le cessez-le-feu à la date de sa publication.
Ce décret constitutionnel est intervenu quelques heures après que le Mouvement populaire de libération du Soudan – Secteur nord (SPLM-N), dirigé par Abdelaziz al-Hilu, a annoncé la suspension des négociations avec le gouvernement soudanais jusqu’à ce que ce dernier accède à toutes les demandes du mouvement, y compris la déclaration d’un cessez-le-feu et la libération des détenus du mouvement.

La source a déclaré que cette décision était conforme aux déclarations d’Al-Helou au cours de la deuxième journée de négociations, sur la volonté du mouvement de négocier en tant que partenaires du gouvernement de transition au Soudan, et soulignant le sérieux de son mouvement dans la réalisation de la paix.

Un conflit armé entre le gouvernement soudanais et le SPLM a éclaté en juin 2011, à la suite d’un différend sur les résultats des élections pour le poste de gouverneur au Kordofan-Sud.

Ahmed Haroun, soutenu par l’ancien président soudanais Omar el-Béchir, a remporté l’élection, battant le candidat du mouvement Abdul Aziz al-Helou.

Les combats se sont déplacés dans l’État du Nil Bleu un an après les élections à la suite d’une rébellion d’un propriétaire.

Les rebelles dans ces zones combattent le gouvernement fédéral soudanais, affirmant qu’ils sont politiquement et économiquement marginalisés par Khartoum.

Juba, la capitale du Soudan du Sud, accueille des pourparlers de paix entre le gouvernement soudanais et des groupes armés des régions du Darfour, du Kordofan-Sud et du Nil-Bleu.
Le Mouvement pour la justice et l’égalité au Soudan (JEM), le Mouvement de libération du Soudan et le SPLM-N participent aux pourparlers avec le gouvernement.

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