Un militaire de l’US Air Force s’immole devant l’ambassade d’Israël à Washington pour protester contre la guerre à Gaza

Un militaire en service actif de l’US Air Force s’est immolé par le feu dans la journée du dimanche devant l’ambassade d’Israël à Washington D.C., pour protester contre la guerre à Gaza, selon des informations concordantes.

Plusieurs reportages diffusant l’incident en direct ont affirmé que l’individu avait crié “Palestine libre“ alors qu’il brûlait.

Le feu a été éteint par le personnel des services secrets et l’individu a été transporté dans un hôpital de la région par la suite, afin d’y être traité pour “blessures critiques mettant sa vie en danger”, a déclaré le département des services d’incendie et d’urgences médicales de Washington.

Le Washington Post a rapporté les propos de la porte-parole de l’US Air Force, Rose M. Riley, qui avait confirmé qu’“un pilote en service actif était impliqué dans l’incident d’aujourd’hui“.

La vidéo diffusée sur la plateforme de streaming en direct Twitch, avant d’être supprimée, a montré que l’homme avait déclaré qu’il “ne serait plus complice du génocide”, en référence aux massacres israéliens perpétrés à Gaza depuis le mois d’octobre 2023. Le militaire aurait également déclaré : “Je suis sur le point de me lancer dans un acte de protestation extrême“.

L’enquête se poursuit toujours, selon les autorités américaines.

En décembre dernier, une personne s’est immolée par le feu devant le consulat israélien à Atlanta, dans l’État de Géorgie, en signe de protestation contre les attaques israéliennes contre Gaza.

Israël a lancé une offensive meurtrière contre la bande de Gaza depuis l’attaque du groupe palestinien Hamas, le 7 octobre 2023, tuant au moins 29 692 Palestiniens et provoquant d’énormes destructions et des pénuries aigües de produits de première nécessité. Du côté israélien, l’attaque se serait soldée par la mort de près de 1 200 personnes.

La guerre israélienne contre la bande de Gaza a contraint 85 % de la population du territoire au déplacement forcé à cause des graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments. Selon l’ONU, 60 % des infrastructures de l’enclave palestinienne sont soit endommagées, soit détruites.

Israël comparait pour des accusations de génocide devant la Cour internationale de justice. Une décision provisoire rendue en janvier a sommé Tel-Aviv de mettre fin aux actes génocidaires et de prendre des mesures pour garantir le passage des aides humanitaires au profit des civils de Gaza.

Toutefois, les hostilités se poursuivent toujours sans relâche et les livraisons d’aides demeurent, à ce jour, insuffisantes pour faire face à la catastrophe humanitaire qui sévit dans l’enclave palestinienne.

 

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