L’explosion d’un gazoduc provoque une coupure d’électricité en Syrie

L’explosion d’un gazoduc le 23 août entre les zones d’Adra et d’al-Dhamir, en Syrie, a entraîné une coupure d’électricité dans tout le pays, le courant est revenu lundi matin dans plusieurs provinces.

La panne géante qui a plongé l’intégralité du pays dans le noir fait suite à l’explosion au soir, d’un gazoduc, dans les environs de la capitale, Damas, le système électrique en Syrie s’appuie sur la fourniture de gaz et de fioul.

Certaines centrales électriques ont finalement été rebranchées et de l’électricité a été fournie à des infrastructures vitales, ont précisé les autorités ajoutant que lundi à l’aube, l’électricité revenait progressivement dans plusieurs provinces.

Cet incident est le dernier d’une série d’attaques présumées menées contre les infrastructures publiques d’énergie. Le gouvernement syrien a indiqué en janvier que des plongeurs avaient placé des explosifs sur des pipelines en mer de la raffinerie de Banias, mais les dégâts provoqués n’avaient pas entraîné l’arrêt des opérations.

L’agence officielle Sana a publié des images d’un incendie qui, selon elle, a été causé par l’explosion du gazoduc ainsi que des clichés montrant une conduite dont une portion est manquante, au-dessus d’un profond cratère. Le gazoduc arabe traverse l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et le Liban.

Le ministre de l’Electricité Mohammed Zouheir Kharboutli a indiqué que l’explosion d’un gazoduc dans les environs de Damas avait “entraîné une coupure de courant dans toute la Syrie”, en guerre depuis 2011, selon l’agence de presse étatique Sana.

“L’explosion du gazoduc entre les zones d’Adra et d’al-Dhamir est la conséquence d’une attaque terroriste”, a affirmé Ali Ghanem, ministre du Pétrole et des Ressources minières, sans fournir de détail à ce sujet.

Cette attaque est la “sixième de ce genre contre le gazoduc dans cette zone”, a-t-il ajouté.

De son côté, l’émissaire américain pour la Syrie Jim Jeffrey a montré du doigt les terroristes comme étant responsables de l’incident.

De son côté, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a fait état lundi matin d’explosions si violentes qu’elles ont résonné jusqu’à Damas, et ont provoqué un important incendie.

Mais il n’était en revanche pas en mesure de désigner les responsables de l’attaque, rappelant toutefois que l’EI avait revendiqué par le passé plusieurs attaques contre des champs de gaz en Syrie.

par: Arab Observer

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