Entre Nabil Karoui et Said Qais, pour qui les Tunisiens voteront

Les Tunisiens ont commencé à voter ce dimanche. Ce second tour de l’élection présidentielle oppose Nabil Karoui, libéré de prison quatre jours avant le scrutin, à Kais Saied. L’un des deux deviendra le deuxième président démocratiquement élu au suffrage universel de l’histoire du pays.
Homme d’affaires controversé ou théoricien du droit rigide et mystérieux : les Tunisiens élisent dimanche leur chef de l’État, lors d’un scrutin présidentiel marqué par une campagne mouvementée et dont l’issue s’avère cruciale pour la jeune démocratie.
Qui de Nabil Karoui, magnat des médias poursuivi pour fraude fiscale, ou de Kais Saied, professeur de droit constitutionnel et néophyte en politique, deviendra le deuxième président démocratiquement élu au suffrage universel de l’histoire de la Tunisie ?

Les Tunisiens ont commencé à voter ce dimanche. Ce second tour de l’élection présidentielle oppose Nabil Karoui, libéré de prison quatre jours avant le scrutin, à Kais Saied. L’un des deux deviendra le deuxième président démocratiquement élu au suffrage universel de l’histoire du pays .

Homme d’affaires controversé ou théoricien du droit rigide et mystérieux : les Tunisiens élisent dimanche leur chef de l’État, lors d’un scrutin présidentiel marqué par une campagne mouvementée et dont l’issue s’avère cruciale pour la jeune démocratie.
Qui de Nabil Karoui, magnat des médias poursuivi pour fraude fiscale, ou de Kais Saied, professeur de droit constitutionnel et néophyte en politique, deviendra le deuxième président démocratiquement élu au suffrage universel de l’histoire de la Tunisie ?

Sept millions d’électeurs appelés aux urnes
Même si Kais Saied a viré en tête le 15 septembre et enregistré depuis des ralliements, le suspense plane sur ce second tour. Sept millions d’électeurs ont comméncé à se rendre aux urnes depuis 8 h. Le scrutin prendra fin à 18 h.
Comme lors du premier tour, puis à l’occasion des législatives de dimanche dernier, des sondages devraient circuler dès le début de soirée. Et les deux camps pourraient proclamer la victoire bien avant la publication des résultats officiels, d’ici mardi.

« Cette rivalité pour le palais de Carthage est plus excitante qu’un derby » sportif, a résumé un trentenaire engagé dans une vive discussion sur l’avenue Bourguiba, principale artère de Tunis, où chaque camp avait rassemblé ses troupes vendredi soir pour un premier – et dernier meeting.

« Les Tunisiens iront aux urnes sans trop de conviction », écrit toutefois le journal francophone Le Quotidien. « Ce ne sont pas des promesses qui rempliront des ventres et redonneront confiance à un citoyen désemparé et découragé ».
Si la sécurité s’est nettement améliorée ces dernières années, après une série d’attentats jihadistes en 2015, le chômage continue de ronger les rêves, notamment des jeunes, et l’inflation grignote un pouvoir d’achat déjà faible.

un duel télévisé sans précédent, et très suivi, a finalement opposé les deux rivaux vendredi soir, aux dernières heures de la campagne.
L’homme d’affaires Nabil Karoui, au profil plus pragmatique, s’est montré hésitant et parfois imprécis, 48 heures après sa libération. Ce fondateur de la chaîne privée Nessma TV a prôné à la fois lutte contre la pauvreté et libéralisme économique.
Face à lui, l’expert de droit constitutionnel a une fois de plus affiché son intransigeance. À l’aise sur les questions de gouvernance, il a appelé à changer de système pour rendre « le pouvoir au peuple », tout en exaltant la primauté du droit.
« Après ce débat même Nabil Karoui va voter pour Kais Saied ! », ont ironisé certains internautes.

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