France étudie l’efficacité du Plaquenil contre le nouveau coronavirus

Plusieurs pays se précipitent pour être le «sauveur de l’humanité» face à l’épidémie qui s’est propagée dans le monde entier et a imposé une quarantaine pour près d’un milliard de personnes.les économies des grands pays a été arrêté , etau moment où l’épidémie de Coronavirus fait des milliers de morts dans le monde entier, les médecins et les chercheurs se précipitent pour trouver un remède qui peut éliminer le Covid-19.
L’efficacité du Plaquenil contre le nouveau coronavirus reste très débattue. L’analyse commandée par le conseil scientifique sur le Covid-19 juge sévèrement le protocole et les résultats d’une étude du professeur de l’IHU Méditerranée infection, à Marseille.
La nature humaine a horreur du vide, En témoigne l’intérêt massif suscité par une molécule, l’hydroxychloroquine (Plaquenil), présentée par certains comme la parade face au nouveau coronavirus, alors qu’aucune thérapeutique n’est pour l’instant validée.
Donald Trump lui-même s’est fait médecin en chef pour enjoindre à ses concitoyens de se la faire prescrire, avant d’être démenti par sa propre administration, bien plus circonspecte.

Lundi 23 mars, au « 20 heures » de TF1, le premier ministre, Edouard Philippe, a tenté de faire retomber cette fièvre pour l’hydroxychloroquine, née de résultats très préliminaires d’une étude clinique sur un effectif modeste, conduite par le professeur Didier Raoult (IHU Méditerranée infection, Marseille). Après avoir constaté que les avis « des personnes les plus éclairées en la matière sont souvent divergents », le premier ministre s’est référé au Haut Conseil de santé publique, qui a recommandé de n’utiliser l’hydroxychloroquine que dans des cas sévères, en milieu hospitalier, et sur décision collégiale des médecins. Un arrêté va être pris en ce sens par le ministre de la santé, Olivier Véran.
Le chef du gouvernement répondait ainsi à la pression de certains élus : « La chloroquine, pourquoi ne l’utilise-t-on pas ? », s’était ainsi interrogé sur France Inter le patron des sénateurs Les Républicains (LR), Bruno Retailleau. Le maire LR de Nice, Christian Estrosi, contaminé par le coronavirus, a indiqué à Radio J qu’il avait « envie qu’on fasse confiance » à Didier Raoult.

Ce dernier a lui-même a créé un appel d’air en annonçant, dimanche 22 mars, que son institut allait pratiquer des tests sur tous les malades fébriles qui viendraient consulter, et proposerait aux patients infectés le traitement par hydroxychloroquine combinée à un antibiotique, l’azithromycine – hors autorisation de mise sur le marché. De longues files de patients se sont aussitôt constituées près de l’IHU. Ailleurs, des médecins généralistes et hospitaliers commencent à en prescrire. D’autres mettent en garde contre des utilisations non contrôlées, potentiellement dangereuses pour les patients et néfastes à l’évaluation scientifique des effets de la molécule.

Cet engouement n’est pas que français. Plusieurs pays ont inscrit l’hydroxychloroquine dans leurs protocoles de traitement, certains constituent des réserves ,au Maroc, le gouvernement a préempté les stocks de Sanofi, fabricant du Plaquenil. En France, l’industriel indique ne pas avoir reçu une telle demande des pouvoirs publics , et souligne que les patients habituellement traités contre le lupus ou une polyarthrite, les indications reconnues, doivent rester prioritaires.

par: Arab Observer

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