Plus de 100 enfants à Gaza sont morts de malnutrition

Les organisations humanitaires des Nations Unies ont appelé à des mesures d’urgence après que des sources médicales dans la bande de Gaza ont annoncé que plus de 100 enfants sont morts de malnutrition depuis le début de la guerre en octobre 2023.

Le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) a décrit sur son site officiel, hier soir, le nombre de décès d’enfants qui ont dépassé le seuil de 100 comme un exemple catastrophique qui ternit la réputation du monde et appelle à une action urgente et attendue depuis longtemps.

Le Programme alimentaire mondial a indiqué que plus de 300 000 enfants à Gaza sont en danger et que plus d’un tiers de la population a déclaré ne pas avoir mangé pendant des jours consécutifs, soulignant que la satisfaction des besoins alimentaires nécessite plus de 62 000 tonnes par mois, alors que les quantités autorisées restent bien inférieures à la quantité minimale nécessaire à la survie d’environ deux millions de personnes.

Au moins 61 499 Palestiniens ont été tués dans la guerre génocidaire d’Israël contre la bande de Gaza depuis octobre 2023, a indiqué lundi le ministère de la Santé de Gaza.

Selon un communiqué du ministère, 69 corps, dont un retrouvé sous les décombres, ont été acheminés vers les hôpitaux au cours des dernières 24 heures, tandis que 362 personnes ont été blessées, portant à 153 575 le total des blessés depuis le début du conflit.

Ce dernier a précisé que 29 Palestiniens ont été tués et 127 blessés par des frappes israéliennes alors qu’ils tentaient de recevoir une aide humanitaire dans les dernières 24 heures. Le total des Palestiniens tués en cherchant à obtenir de l’aide s’élève désormais à 1 807, avec plus de 13 021 blessés depuis le 27 mai.

Le ministère a également rapporté que cinq personnes, dont un enfant, sont mortes ces dernières 24 heures à cause de la famine et de la malnutrition. Cela porte à 222 le nombre total de décès liés à la famine, dont 101 enfants, alors que la crise humanitaire dans l’enclave s’aggrave.

L’ONU et ses partenaires ont réussi dimanche, à faire entrer de la nourriture, du carburant et des fournitures par le passage de Kerem Abou Salem, mais les cargaisons ont été vidées avant d’atteindre leur destination, a ajouté OCHA.

Il a également expliqué que les autorités israéliennes autorisent l’entrée d’environ 150 000 litres de carburant par jour, ce qui est bien en deçà de ce qui est nécessaire pour assurer la continuité des opérations de sauvetage.

Plus de la moitié des ambulances à Gaza ont cessé de fonctionner en raison de la pénurie de carburant et de pièces de rechange, tandis que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a averti que seulement 1,5% des terres agricoles de la bande de Gaza sont encore exploitables, indiquant un effondrement quasi total du système alimentaire local.



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