Gaza: Les attaques israéliennes se poursuivent, Netanyahu rejette l’accord accepté par le Hamas

Dans les attaques menées par l’armée israélienne ce matin dans différentes zones de la bande de Gaza, 19 Palestiniens, parmi eux des enfants et des personnes déplacées de force, ont perdu la vie.

Selon des sources hospitalières et des témoins, un raid aérien a frappé une maison à l’ouest de la ville de Gaza, près du camp de réfugiés de Shatii, tuant trois personnes, dont une femme enceinte et deux enfants.

Dans le camp de réfugiés de Shatii, une tente abritant des Palestiniens déplacés a été bombardée, faisant un mort. À proximité, au carrefour de Kavka, une maison a été visée, blessant de nombreux Palestiniens.

Dans le centre de Gaza, sur la rue Nafak, une maison abritant des Palestiniens déplacés a été attaquée, causant la mort de cinq personnes et de nombreux blessés.

L’armée israélienne a également frappé un immeuble près de l’hôpital Sahabe, tuant un couple et leurs enfants, soit trois victimes.

Dans le quartier Sheikh Radwan, au nord de la ville, une maison a été bombardée, entraînant la mort de quatre Palestiniens et plusieurs blessés.

À Zeytun, au sud de Gaza, l’armée israélienne continue de faire exploser des maisons et des bâtiments. Le quartier de Shujaiyya à l’est de la ville est également violemment bombardé.

Dans le camp de réfugiés de Bureyc, une maison a été ciblée, tuant un couple et leur fille. Par ailleurs, une tente près d’un hôpital a été frappée par un drone, faisant de nombreux blessés.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a fermé la porte à l’accord partiel d’échange de prisonniers que le Hamas avait accepté, en affirmant que ce sujet n’était pas à l’ordre du jour .

Selon la presse locale, l’accord partiel d’échange de prisonniers a été évoqué lors de la réunion du cabinet de sécurité qui s’est tenue dimanche.

Le ministre de la Sécurité nationale d’extrême droite, Itamar Ben Gvir, avait demandé un vote sur une proposition contre cet accord. Netanyahu a indiqué qu’un tel vote n’était pas nécessaire et que l’accord avec le Hamas « n’était pas à l’ordre du jour ».

Lors de cette réunion, présidée par Netanyahu, l’accent a été mis sur l’occupation de la ville de Gaza et sur les démarches de certains pays, dont la France, visant à reconnaître la Palestine.

L’armée israélienne a présenté au cabinet ses plans concernant l’occupation de Gaza.

Le cabinet a également examiné diverses options face aux initiatives internationales, notamment l’annexion de la Cisjordanie occupée par Israël et l’imposition de sanctions contre l’Autorité palestinienne.