Abir Moussi confirme son exposition aux violences au parlement tunisien

La présidante du Parti destourien libre, Abir Moussi a confirmé mardi avoir été victime de violences de la part de plusieurs représentants de la coalition Al-Karama et de certaines milices travaillant sous l’autorité du chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, mise en garde contre des dérapages dangereux au sein de l’institution législative à la lumière de l’influence de l’organisation de la Fraternité.

Moussi a indiqué dans un clip vidéo qu’elle avait été empêchée d’exercer son activité parlementaire par la force, sur instruction du président de la confrérie tunisienne.

La présidante du PDL, top des sondages d’opinion en Tunisie a critiqué le silence des députés sur ce qu’elle a appelé les «griefs» auxquels le parti destourien libre a été exposée, pour avoir révélé les circonstances de l’implication de Ghannouchi dans des agendas hostiles à la sécurité nationale tunisienne.

Moussi a été empêchée, la semaine dernière, d’assister à la réunion du bureau de la Chambre des représentants après avoir qualifié Ghannouchi de “cheikh du terrorisme” et lui a demandé de quitter le Parlement en tant qu’agent de la Fraternité.

Moussa a évoqué, d’une émission en direct sur Facebook, qu’elle avait été victime de cet assaut dans l’un des couloirs du bâtiment du Parlement, faisant référence à des efforts inlassables pour faire taire sa voix.

Abir Moussi a condamné le harcèlement et les menaces auxquels sont confrontés d’autres représentants du Parti destourien libre, dans le but de faire obstacle à leur travail au Parlement.

Des sources parlementaires ont rapporté que Rached Ghannouchi a formé une équipe de 10 personnes pour attaquer et assiéger les mouvements du parlementaire Abir Moussi au parlement.

Mardi, une session au parlement tunisien s’est transformée en état de chaos, après que des députés du parti destourien libre se soient déclarés menacés et harcelés.

Un certain nombre de représentants du PDL ont soulevé des slogans sur les papiers et les ont placés devant eux, et ont dénoncé l’autonomisation de l’Union internationale des savants musulmans à travailler en Tunisie. Et ces slogans ont été rejetés par certains députés, tandis que Moussi a souligné sa position ferme vis-à-vis de la Fraternité.

Dans un autre contexte, le secrétaire général des agents parlementaires, Ahmed Massoudi, vient d’être suspendu de ses fonctions en tant que syndicaliste annonce le chargé de l’information au sein de l’UGTT, Ghassen Ksibi.

Pour rappel, Ahmed Massoudi a fait irruption à l’intérieur de l’hémicycle du parlement enfreignant ainsi le règlement interne du parlement. Les agents sécuritaires l’ont conduit à la porte, en première fois, puis il est retourné pour provoquer les députés du Parti Destourien Libre (PDL).

A la suite de ces agissements, les députés du PDL ont demandé au secrétaire général de l’UGTT, Nouredine Taboubi, d’intervenir.

Le député de gauche Mongi Rahoui a déclaré que ce syndicaliste fait partie des personnes qui ont été plantées par le mouvement Ennahda au Parlement sous la bannière du syndicat pour défendre Ghannouchi.

par: Arab Observer

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