Abir Moussi: le mouvement de la Fraternité Ennahdha a agressé les députés du PDL

La présidente du Parti destourien libre en Tunisie, Abir Moussi a accusé le mouvement de la Fraternité Ennahdha d’avoir agressé ses députés manifestés au Parlement et elle a soutenu ses accusations avec des vidéos documentant l’attaque.

Lors d’une conférence de presse, Abir Moussi a souligné que le sit-in de son parti “était venu pour protéger la sécurité nationale, considérant que la présidence du parlement de Ghannouchi était “une menace pour la sécurité nationale”.

Au cours de la conférence de presse, Moussi a présenté un clip vidéo réfutant les accusations faites par des membres d’Ennahdha aux membres de son parti et montrant leurs mensonges.

Le député du PDL Majdi Boudhina a déclaré à la presse qu’une vingtaine de députés du mouvement Ennahdha ont commencé à agresser les députés de son parti, après avoir fait irruption dans la salle des plénières au bâtiment annexe du parlement.

Selon sa version des faits, “les députés d’Ennahdha sont montés à la tribune pour les faire sortir de force tout en utilisant des grossièretés”.

Et d’ajouter que le député Said Ferjani lui a jeté une chaise au niveau de la jambe avant de le pousser avec les députés de son bloc.

Il a alors chuté et s’est tordu la jambe. Selon Boudhina, les députés du PDL ont choisi de rester calme, de ne pas faire de réaction et “répondre à la force par la force”, affirmant que le parti va intenter une action en justice contre les députés d’Ennahdha pour “agression avec préméditation au siège d’un établissement constitutionnel”.

Le Parti destourien libre, dirigé par Abir Moussi poursuit son sit-in au parlement tunisien, refusant que le chef du mouvement de la Fraternité, Ennahdha, Rached Ghannouchi, préside les sessions du parlement.

Les représentants au siège du parlement protestent contre les pratiques et les tentatives de Ghannouchi et de la coalition Al Karama pour imposer son bras au parlement, et permettre aux terroristes d’entrer dans le siège du parlement, où Moussi l’accuse de soutenir et de parrainer le terrorisme et de mettre en œuvre le programme des Frères musulmans en Tunisie, et affirme que sa direction continue du parlement est une menace pour la sécurité nationale tunisienne.

par: Arab Observer

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