Le Parti destourien libre poursuit son sit-in au parlement tunisien

Le Parti destourien libre, dirigé par Abir Moussi poursuit son sit-in au parlement tunisien, refusant que le chef du mouvement de la Fraternité, Ennahdha, Rached Ghannouchi, préside les sessions du parlement.

La semaine dernière, les députés du Parti “Destourien libre” ont entamé un sit-in au Parlement dans le cadre d’objections au maintien de Rached Ghannouchi à la présidence du Parlement tunisien et de la nécessité de le tenir responsable des questions financières et politiques.

Les représentants au siège du parlement protestent contre les pratiques et les tentatives de Ghannouchi et de la coalition Al Karama pour imposer son bras au parlement, et permettre aux terroristes d’entrer dans le siège du parlement, où Moussi l’accuse de soutenir et de parrainer le terrorisme et de mettre en œuvre le programme des Frères musulmans en Tunisie, et affirme que sa direction continue du parlement est une menace pour la sécurité nationale tunisienne.

Dans un communiqué publié samedi, le bloc du Mouvement des Frères musulmans Ennahdha a estimé que ce qu’il qualifiait de “violation continue par Abir Moussi et un certain nombre de membres de son bloc du caractère sacré du Parlement populaire constitue une occupation du Parlement tunisien et une violation de son caractère sacré”.

Il a également vu que ce sit-in “constitue une menace pour la sécurité du Conseil et de ses travailleurs, et une menace pour ses installations et les documents qui y sont contenus et menacés de dommages, de vol et de pillage”, selon le communiqué.

En outre, elle a décrit ce que Moussi et ses compagnons commettent contre l’Assemblée du peuple, ses employés, ses assistants et ses députés, comme des crimes graves relevant de la compétence de la loi.

Il a également appelé les autorités compétentes à ne pas hésiter à appliquer les lois et à mettre fin à ces «crimes qui portent atteinte à la sécurité nationale de la Tunisie, à la sécurité et à la sûreté de ses institutions et à la sécurité de ses employés, agents et députés».

Le président du Parlement tunisien, Rached Ghannouchi, a appelé les forces de sécurité à intervenir pour forcer le sit-in des députés, dirigés par Abir Moussi, au siège du parlement, par la force, via un message envoyé jeudi par Ghannouchi au ministre de l’Intérieur, dans lequel il lui a demandé d’intervenir, même par la force générale, pour évacuer ce qu’il a appelé « les hauts lieux et libérer les espaces du Parlement dès que possible, après son occupation par les députés du bloc du Parti destourien libre, ce qui a empêché l’institution parlementaire de continuer à travailler d’une manière naturelle ».

par: Arab Observer

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