Aguila Saleh appelle les institutions de l’État à cesser de traiter avec Dbeibah

La présidente de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, a appelé les institutions souveraines de l’État à cesser de traiter avec le gouvernement sortant dirigé par Abdel Hamid Dbeibah, ou à parler en son nom.

Cela est venu dans une lettre adressée lundi soir, Aguila Saleh, au chef du Conseil supérieur de la magistrature, au bureau du procureur général et au gouverneur de la Banque centrale de Libye, ainsi qu’au chef du bureau d’audit, au chef de l’administration l’Autorité de Contrôle et le représentant légal de l’Autorité de Lutte contre la Corruption.

Le président de la Chambre des représentants a déclaré que le gouvernement actuel “a mis fin à son mandat le 24 décembre de l’année dernière et par une décision du Parlement de lui retirer la confiance”, appelant à la fermeture et au gel de tous les comptes rendus de décisions et de la correspondance de ce gouvernement, à condition que traiter avec le gouvernement libyen chargé de dirigé par Fathi Bashagha est sans autres, comme “l’autorité exécutive qui a la légitimité selon une décision du Parlement.”

Il n’est pas possible de prédire la position des autorités officielles concernant le discours qu’Aguila Saleh lui a adressé, et si elle cessera de traiter avec le gouvernement Dabaiba ou continuera à mettre en œuvre ses décisions, d’autant plus que le président du Parlement a précédemment demandé au chef du la National Oil Corporation, Mustafa Sanalla, de geler les revenus pétroliers, mais ce dernier a transféré un montant de 6 milliards de dollars sur les comptes du ministère des Finances du gouvernement Dbeibah à la Banque centrale.

La Libye vit dans un chaos politique dont on ne peut s’attendre à la fin, compte tenu de la présence de deux premiers ministres qui se disputent la légitimité, un conflit qui a provoqué la fermeture de plusieurs champs pétroliers importants en Libye et l’effondrement de la production, en plus à la division du pays entre les partis soutenant la survie de Dbeibah jusqu’aux élections et d’autres le rejetant et soutenant la passation du pouvoir par le gouvernement Bachagha, une scène qui fait craindre de plus en plus que le pays ne replonge dans le chaos et les combats.

par: Arab Observer

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