Al-Sissi annonce une initiative globale pour mettre fin au conflit en Libye

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a rencontré samedi au Caire une délégation libyenne composée du président du Parlement libyen, Aqila Saleh et du Maréchal Khalifa Haftar.
Lors de cette rencontre, tenue en présence du ministre égyptien de la Défense, le général Mohamed Zaki, du président du parlement, Ali Abdel-Aal et du ministre des affaires étrangères, Sameh Shoukry, le chef de l’Etat égyptien a présenté une initiative politique visant à mettre fin aux hostilités en Libye, mettant en garde contre le maintien de l’option militaire pour résoudre la crise libyenne.

Il a annoncé que cette initiative, basée sur le respect de toutes les initiatives et décisions internationales concernant l’unité de la Libye, invite toutes les parties libyennes à un cessez-le-feu à partir de lundi prochain, toute en s’engageant à une déclaration constitutionnelle libyenne qui ouvre la voie à une relance du processus politique pour résoudre la crise libyenne.
L’initiative appelle au respect de toutes les initiatives internationales de cessez-le-feu, à l’expulsion des mercenaires étrangers du territoire libyen, à la remise des armes par toutes les milices et au parachèvement des travaux du Comité militaire 5+5 à Genève, sous les auspices des Nations Unies.

Il s’agit également de lancer des initiatives pour résoudre la crise qui prennent en considération tous les aspects politiques, sécuritaires et économiques, d’assurer une représentation équitable des trois régions de la Libye sous la supervision des Nations Unies, pour la première fois dans l’histoire du pays, et d’unifier les institutions libyennes afin qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle outre la répartition équitable des ressources libyennes sur tous les citoyens.

Aussi, l’initiative propose l’adoption d’une déclaration constitutionnelle régissant les exigences politiques et électorales de la prochaine étape.
Haftar a déclaré que “l’ingérence du régime turc dans le conflit libyen renforce l’état de polarisation en Libye et menace la stabilité”.

Il a souligné que “Ankara parraine le terrorisme devant le monde et déplace les terroristes d’un endroit à un autre dans la région du moyent-orient, ce qui complique encore la solution à la crise libyenne”.
Pour sa part, le président du Parlement, Aqila Saleh, a déclaré que l’armée adhérait à l’armistice, mais le gouvernement de Tripoli dirigé par Fayez al-Sarraj ne l’a pas respecté, soulignant que l’armée nationale libyenne s’est déplacée à Tripoli, visait à vaincre les terroristes.

par: Arab Observer

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