Al-Sissi appelle à intensifier la coordination africaine pour tarir les sources du terrorisme

Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a déclaré dimanche que le terrorisme transfrontalier sous ses diverses formes contribue à fragmenter les sociétés et à détruire les concepts d’État national au profit de la promotion d’idées extrémistes.

Dans un discours vidéo devant le Comité africain des Services de Renseignement et de Sécurité (Cissa), Al-Sissi a appelé à intensifier la coordination en Afrique pour « tarir les sources du terrorisme et assiéger ses activités », selon un communiqué de la présidence égyptienne.

Al-Sissi a souligné que ces idées appellent à la haine de l’autre et entravent tout ce qui ferait avancer l’humanité, ainsi qu’elles brouillent les étapes des pays africains vers la réalisation de leur développement et de leur prospérité ciblés, soulignant la nécessité d’intensifier la coordination entre tous mécanismes continentaux concernés.

Cela s’inscrivait dans le cadre de la séance d’ouverture de la 17e Conférence du Comité, qui se tient actuellement dans la capitale égyptienne, Le Caire.

Le porte-parole officiel de la présidence de la République, Bassam Rady, a déclaré que l’Égypte s’emploie, par le biais de sa présidence du comité, à “réaliser l’intégration et la coordination en matière de sécurité et à augmenter les capacités pour aider à surmonter les risques de sécurité entourant les pays africains”.

Al-Sissi a souligné le rôle de toutes les agences de sécurité africaines dans la contribution efficace à la lutte contre la crise des coronavirus, soulignant qu’elle “est devenue une menace croissante pour la sécurité et la stabilité dans tous les pays africains”.

Le président égyptien a souligné le rôle du comité dans “le suivi et la surveillance du reste des défis de sécurité qui s’imposent au continent, notamment les problèmes d’immigration illégale, de chômage, de cybersécurité et de crime organisé”.

Les taux de violence liés à des groupes comme al-Qaïda et ISIS ont augmenté de 43% en 2020 par rapport à 2019, selon l’Africa Center for Strategic Studies, un groupe de réflexion affilié au département américain de la Défense.

La Coalition internationale pour vaincre ISIS s’est réunie le 10 novembre 2020 pour discuter des menaces de l’organisation en Afrique de l’Ouest, et ils ont fait part de leur inquiétude face à la menace dangereuse et croissante posée par les affiliés de l’organisation dans cette région.

En mai dernier, le président français a annoncé la fin de la mission “Barkhane”, 8 ans après qu’elle soit intervenue pour la première fois dans le Sahel africain, ajoutant qu’elle travaillerait dans le cadre d’une coalition internationale plus large.

Macron a confirmé que la France conserverait entre 2 500 et 3 000 soldats après la fin des coupes, mais n’a pas précisé de calendrier.

par: Arab Observer

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