Appels internationaux à mettre fin à la guerre au Soudan

Les ministres des Affaires étrangères d’Allemagne, de Jordanie et du Royaume-Uni ont appelé à un cessez-le-feu immédiat dans la guerre au Soudan, qualifiant la situation sur place de très grave.

L’Union européenne a appelé vendredi à mettre fin au conflit en cours au Soudan, avertissant que les combats aggravent encore une situation humanitaire déjà catastrophique dans le pays.

Nous devons mettre un terme à cette guerre, a déclaré le porte-parole de la Commission européenne, Anouar El Anouni, lors d’un point de presse à Bruxelles.

L’ONU a averti vendredi que la situation au Soudan est devenue catastrophique, alors que la violence continue de ravager la région et d’entraver l’acheminement de l’aide humanitaire vitale.

S’agissant de la situation au Soudan, qui reste terrifiante, pour ne pas dire plus, nos collègues humanitaires indiquent que l’État du Darfour-Nord demeure catastrophique, avec des attaques continues contre les civils, a déclaré le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse.

Il a précisé que l’accès humanitaire à El-Fasher est coupé et que des personnes désespérées continuent de fuir vers Tawila et d’autres villes pour chercher la sécurité.

Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au moins 62 000 personnes ont été déplacées d’El-Fasher et des zones environnantes au cours des dernières semaines, a-t-il ajouté.

Nous appelons une nouvelle fois à garantir un passage sûr pour les personnes tentant de fuir, à protéger celles qui restent à El-Fasher et à assurer un accès humanitaire complet et sans entrave à travers le Darfour et toutes les zones du Soudan où les besoins sont urgents, a-t-il déclaré.

Des responsables des Nations Unies ont averti que des combattants des Forces de soutien rapide (FSR) avaient attaqué la ville d’al-Fasher, au Darfour, tuant plus de 450 personnes dans un hôpital et commettant des meurtres de civils, des agressions sexuelles et des actes de nettoyage ethnique. Les FSR ont nié avoir tué des personnes à l’hôpital.

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, plus de 60 000 personnes ont été contraintes de fuir la ville d’el-Fasher, tandis que plus de 150 000 autres sont piégées dans la ville.



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