Bachagha: Le gouvernement libyen commencera ses travaux depuis Syrte

Le chef du gouvernement libyen, désigné par la Chambre des représentants, Fathi Bachagha, a annoncé mardi que son gouvernement commencerait à travailler depuis la ville de Syrte, à partir de mercredi.

“Nous croyons au processus démocratique et au transfert pacifique du pouvoir, et nous n’avons pas eu recours à la force, aux insultes ou à la trahison”, a ajouté Bachagha lors d’une conférence de presse.

Il a poursuivi: Nous n’avons pas eu recours aux armes pour protéger le sang des Libyens, avertissant que les citoyens souffrent et que les secteurs de l’État se sont effondrés. Il a souligné que le Parlement l’avait nommé à la tête du gouvernement libyen conformément à l’accord politique.

Des affrontements entre milices rivales ont débuté après l’arrivée à Tripoli (ouest) du Premier ministre désigné par le Parlement siégeant dans l’est du pays, Fathi Bachagha, accompagné de plusieurs ministres, selon un correspondant de l’AFP sur place.

Après plusieurs heures d’échange de tirs, le service de presse de M. Bachagha a indiqué dans un communiqué que ce dernier et ses ministres avaient « quitté Tripoli pour préserver la sécurité (…) des citoyens ».

Dans un discours en soirée, Dbeibah a fustigé l’action de son rival, qu’il a qualifiée de « suicide politique » qui signe « l’acte de décès » du projet prôné par Bachagha et ses alliés.

« Le gouvernement continuera d’exercer ses fonctions en tant que seule entité à même de garantir la tenue d’élections », a ajouté l’ancien ministre de l’intérieur, en rassurant les chancelleries sur « la situation sécuritaire stable à Tripoli ».

Dans la région de Tripoli, les deux camps rivaux disposent du soutien de groupes armés encore très influents dans l’ouest du pays, mais aux allégeances mouvantes. « Al Nawasi », une importante milice de la capitale, a apporté son soutien à Bachagha.

Lors d’une conférence de presse à Syrte (centre), M. Bachagha s’est défendu de tout recours à la force, assurant avoir quitté la capitale « pour préserver les vies humaines ».

Il a imputé la responsabilité des combats à son rival en l’accusant de faire appel à des milices et affirmé que l’un de ses partisans avait été tué dans les affrontements.

Après que les armes se sont tues, le gouvernement basé à Tripoli a déclaré qu’il allait « traquer » tous ceux impliqués dans cet « acte lâche ».

par: Arab Observer

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