Biden : Nous espérons qu’un cessez-le-feu prenne place à Gaza d’ici lundi prochain

Le président américain, Joe Biden, a affirmé qu’Israël avait accepté de cesser ses opérations militaires à Gaza pendant le ramadan, afin de permettre la libération de tous les otages du Hamas, au moment où la population du territoire palestinien assiégé est menacée de famine après bientôt cinq mois de guerre.

Les armes vont-elles bientôt faire une pause dans le conflit qui oppose Israël au Hamas ? La réponse pourrait être oui, si l’on en croit Joe Biden. Le président américain a en effet déclaré lundi avoir espoir qu’un cessez-le-feu prenne place à Gaza d’ici lundi prochain, au moment où les discussions se poursuivent en vue d’un accord comprenant notamment la libération d’otages détenus par le Hamas.

Mon conseiller à la sécurité nationale me dit que nous sommes proches, ce n’est pas encore fait. J’ai espoir que d’ici lundi prochain, nous ayons un cessez-le-feu, a déclaré le locataire de la Maison-Blanche lors d’un déplacement à New York.

Le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis sont à la manœuvre pour obtenir d’Israël et du Hamas une trêve.

Les pays médiateurs, Qatar, Egypte et Etats-Unis, tentent de négocier un compromis avec Israël et le Hamas en vue d’une trêve. D’après une source au sein du Hamas, les discussions portent sur la première phase d’un plan élaboré en janvier par les médiateurs, qui prévoit une trêve de six semaines associée à une libération d’otages détenus par le Hamas et à celle de prisonniers palestiniens détenus par Israël, ainsi que l’entrée à Gaza d’une importante quantité d’aide humanitaire.

Toutefois, l’Etat hébreu exige la libération de tous les otages lors de cette pause et a prévenu qu’une trêve ne signifierait pas la fin de la guerre. Le Hamas réclame de son côté un cessez-le-feu complet, le retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza et la levée du blocus imposé par Israël depuis 2007.

La guerre a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont lancé une attaque sans précédent sur le sud d’Israël, qui a entraîné la mort d’au moins 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte réalisé à partir de données officielles israéliennes. Durant l’attaque, quelque 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza. Selon Israël, 130 otages y sont encore retenus, dont 31 seraient morts.

En représailles, Israël a juré d’anéantir le Hamas, qu’il considère, de même que les Etats-Unis et l’Union européenne, comme une organisation terroriste. L’offensive israélienne a fait 29.782 morts à Gaza, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas qui a dénombré lundi 90 morts en 24 heures.

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