Burkina Faso: Plus de 100 civils tués dans une attaque terroriste

Dans le nord du Burkina Faso, une centaine de civils ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans l’attaque terroriste (la plus meurtrière) visé le poste de supplétifs de l’armée, puis les maisons d’habitants, selon une source sécuritaire.

Plus d’une centaine de personnes ont été tuées dans une attaque meurtrière ayant ciblé, dans la nuit de vendredi à samedi, une localité du nord du Burkina Faso, a-t-il été indiqué de sources officielles.

Une centaine de civils ont été tués dans le nord du Burkina Faso, à Solhan, dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 juin, l’attaque la plus meurtrière enregistrée dans ce pays depuis le début des violences terroristes en 2015, a-ton appris de sources sécuritaires et locales.

«Dans la nuit de vendredi à samedi, des individus armés ont mené une incursion meurtrière à Solhan, dans la province du Yagha. Le bilan, toujours provisoire, est d’une centaine de personnes tuées, des hommes et femmes», selon un communiqué du gouvernement qui précise que les victimes sont des «civils sans distinction d’âge, tués par les terroristes» et que «plusieurs habitations et le marché de Solhan ont été incendiés».

«Face à cette tragédie des forces obscures, un deuil national de 72 heures, à compter de ce jour 5 juin à 00h00 au lundi 7 juin à 23h59, est décrété», ajoute le gouvernement qui affirme que «les forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre pour neutraliser ces terroristes et ramener la quiétude au sein des populations».

Cette attaque terroriste a été commise dans la zone dite «des trois frontières» entre Burkina, Mali et Niger, régulièrement ciblée par des assauts meurtriers de terroristes présumés liés à Al-Qaïda et à Daech contre des civils et des militaires.

“Des individus armés ont mené une incursion meurtrière à Solhan, dans la province du Yagha. Le bilan, toujours provisoire, est d’une centaine de personnes tuées, des hommes et femmes”, a indiqué à l’AFP une source sécuritaire. Selon une source locale, l’attaque a “d’abord visé le poste” de supplétifs de l’armée, puis les maisons d’habitants, qui ont été exécutés.

Un responsable des services de sécurité a, pour sa part, indiqué que “des hommes ont été déployés pour mener des (opérations) de ratissage et sécuriser les populations qui vont procéder à l’enlèvement et à l’inhumation des victimes”.

Dans un message de condoléances aux familles des victimes, le Président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a dénoncé «cette attaque barbare» et «ignoble». «Nous devons rester unis et soudés contre ces forces obscurantistes», a-t-il ajouté.

Le Burkina Faso est confronté depuis plus de cinq ans à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières, attribuées à des groupes terroristes, dont le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), qui a prêté allégeance à Al-Qaïda, et l’État islamique au grand Sahara (EIGS).

par: Arab Observer

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