L’émir du Qatar reçoit le cheikh Tahnoun ben Zayed
Le conseiller émirati à la sécurité nationale, le cheikh Tahnoun ben Zayed s’est rendu jeudi au Qatar où il a rencontré l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani, une première depuis la réconciliation entre le Qatar et trois pays du Golfe parmi lesquels les Emirats arabes unis.
Cette rencontre intervient après la réconciliation officielle en janvier entre le Qatar et trois pays du Golfe — les Emirats, l’Arabie saoudite, Bahreïn et l’Egypte qui avaient rompu leurs relations diplomatiques en 2017. Ces pays ont accusé Doha de soutenir des mouvements extrémistes.
Lors de leur réunion, le conseiller émirati à la sécurité nationale, le cheikh Tahnoun ben Zayed, et l’émir ont abordé notamment “les relations bilatérales et les moyens de les renforcer”, selon un communiqué publié par l’agence de presse officielle qatarie.
Les deux parties ont discuté des relations bilatérales et du renforcement de la coopération, en particulier dans les domaines économique et commercial ainsi que des projets d’investissement vitaux, qui servent le processus de développement et de progrès et réalisent les intérêts communs des deux pays.
Le responsable émirati a, de son côté, transmis à l’émir du Qatar les salutations du président de son pays, Cheikh Khalifa bin Zayed, du Premier ministre et souverain de Dubaï, Cheikh Mohammed bin Rashid, et du prince héritier d’Abou Dhabi, Cheikh Mohammed bin Zayed.
Pour sa part, le cheikh Tamim bin Hamad a exprimé ses vœux de prospérité et de développement pour les Émirats arabes unis et leur peuple.
Selon l’agence de presse émiratie, la rencontre a permis de passer en revue la coordination “dans les domaines économiques et commerciaux et des projets d’investissements vitaux”. “Nous tournons la page du désaccord et regardons vers l’avenir avec optimisme”, a écrit sur son compte Twitter un ancien ministre d’Etat émirati aux Affaires étrangères, actuel conseiller à la présidence, Anwar Gargash.
Les Emirats arabes unis et le Qatar restent cependant divisés. Les Emirats reprochent à Doha de soutenir des mouvements proches des Frères musulmans, et les deux pays soutiennent des groupes rivaux dans le conflit libyen.
par: Arab Observer
