La Chine décrit la force de ses relations avec la Russie comme un roc

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré lundi que les relations de son pays avec la Russie étaient les plus importantes, qualifiant leur solidité de roc.

La vague de sanctions internationales contre la Russie à la suite de son opération militaire en l’Ukraine n’empêche pas Pékin de réitérer son soutien à Moscou, son fidèle partenaire commercial. La Chine assure malgré tout vouloir participer à une médiation pour mettre fin au conflit.

«Solide comme un roc». L’amitié entre Pékin et Moscou ne souffre pas de la moindre turbulence assure ce lundi le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi. Et ce, malgré la guerre que mène la Russie à l’Ukraine et de la vague de sanctions internationales contre l’économie russe qui a suivi. Attachée à son partenariat avec Moscou, la Chine s’abstient de condamner l’intervention russe en Ukraine, se refusant même à parler «d’invasion».

«L’amitié entre les deux peuples est solide comme un roc et les perspectives de coopération future sont immenses», affirme le ministre Wang Yi, interrogé sur la position de la Chine sur le conflit lors de sa conférence de presse annuelle en marge de la session parlementaire. «La Chine et la Russie, toutes deux membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, sont les partenaires stratégiques les plus importants l’un pour l’autre», a ajouté Wang Yi, estimant que Pékin et Moscou «contribuent» à la paix et la stabilité dans le monde.

Le chef de la diplomatie chinoise indique par ailleurs que son pays est «disposé» à jouer un rôle dans la crise ukrainienne, notamment en participant «le moment venu» à une médiation internationale pour mettre fin à la guerre. Pékin va tout de même envoyer de l’aide humanitaire en Ukraine, indique Wang Yi. La Chine est depuis douze ans le premier partenaire commercial de Moscou, selon le ministère chinois du Commerce. La Russie fournit à la Chine 16 % de son pétrole, et le gaz naturel russe représente 5 % de la consommation chinoise, très loin des exportations de Moscou vers l’Europe.

De son côté, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a plaidé, dans le quotidien espagnol El Mundo, pour que la Chine joue un rôle de médiateur, estimant qu’il «n’y a pas d’alternative». De son côté, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a entamé une médiation, rencontrant Vladimir Poutine samedi à Moscou, tout en échangeant avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. L’Israélien considère ses efforts comme «un devoir moral» même s’il reconnaît le peu de chances de réussite.

par: Arab Observer

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