Dani Alves libéré sous caution d’un million d’euros

La justice espagnole a accepté ce mercredi 20 mars la remise en liberté du footballeur brésilien Dani Alves reconnu coupable de viol, moyennant le paiement d’une caution d’un million d’euros.

Après 14 mois de détention provisoire, Dani Alves pourra bientôt quitter la prison. La cour d’appel de Barcelone a accepté ce mercredi 20 mars la remise en liberté du footballeur reconnu coupable de viol sur une jeune femme, moyennant le paiement d’une caution d’un million d’euros.

Cette remise en liberté, faisant droit à sa demande d’appel, implique d’autres conditions strictes à respecter. Dani Alves, qui s’est vu retirer ses passeports espagnol et brésiliens, a notamment l’interdiction de quitter l’Espagne. Il a aussi l’interdiction de s’approcher à moins d’un kilomètre de la victime et d’entrer en contact avec elle et doit se présenter chaque semaine au tribunal.

Lors de l’audience, Dani Alves a profité de son dernier tour de parole pour s’adresser aux trois juges et leur assurer qu’il assumera ses nouvelles obligations judiciaires. « Je crois en la justice. Je ne m’enfuirai pas et je serai disponible au tribunal jusqu’au bout » a-t-il déclaré dans des propos cités par le quotidien catalan « La Vanguardia ».

Peu de temps après, l’avocate de la jeune femme victime du viol, Me Ester García s’est insurgée contre la sentence. « C’est un scandale qu’on laisse en liberté une personne alors qu’on sait qu’il peut rassembler le million d’euros en un rien de temps », a-t-elle déploré à la radio catalane RAC-1 avant d’ajouter : « Il semblerait qu’on fasse une justice pour les riches ».

En février, la justice espagnole avait condamné l’ex-star du barça à quatre ans et demi de prison, 150 000 euros de dommages et intérêts et cinq ans de liberté surveillée une fois sa peine purgée, pour le viol d’une jeune femme de 23 ans.

Dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022, la victime affirme avoir été violée par l’homme de 40 ans dans les toilettes d’un carré VIP de la discothèque Sutton de Barcelone. En détention provisoire depuis les faits, Dani Alves nie en bloc les accusations portées contre lui. Au-delà du témoignage de la plaignante, les juges avaient indiqué l’existence « d’éléments de preuve qui permettent de considérer le viol comme prouvé ».

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