Deux morts dans une fusillade sur la base aéronavale américaine

Deux personnes ont été tuées lors d’une fusillade vendredi matin sur la base aéronavale américaine de Pensacola, en Floride, a indiqué la marine américaine, qui a confirmé que le tireur était également mort.

«Le tireur est décédé. Une mort supplémentaire a été confirmée. Un nombre inconnu de personnes blessées ont été transférées dans des hôpitaux», a annoncé la Navy américaine, avant d’ajouter qu’une seconde personne était décédée.

«Le bureau du shérif du comté d’Escambia peut confirmer qu’il n’y a plus de tireur en action sur la base aéronavale de Pensacola. La mort du tireur est confirmée», a pour sa part écrit la police locale sur Facebook.
Un bilan diffusé par l’antenne locale de la chaîne ABC faisait état d’une dizaine de blessés.
La Navy américaine a indiqué sur son compte Twitter que la base, où sont stationnés 16’000 soldats, avait été placée en état de confinement.

Le président américain Donald Trump a été informé de la fusillade, a indiqué la Maison Blanche.
«Il y eu probablement environ 100 véhicules des forces d’ordre qui se sont rués sur place», a décrit au journal local Pensacola News Journal un témoin travaillant sur la base aéronavale, Jeff Bergosh.
Selon ce média, deux blessés sont dans un état grave.

Cette fusillade intervient deux jours après qu’un marin américain a tué deux personnes par balle et en a blessé une troisième sur le chantier naval de la base militaire de Pearl Harbor, à Hawaï, avant de se suicider.
Plusieurs bases militaires américaines ont été endeuillées ces dernières années par des soldats pris par des coups de folie meurtriers.
En 2013, un ancien marin, Aaron Alexis, avait tué 12 personnes dans une enceinte de la marine à Washington, avant d’être abattu par des militaires.
Et le 5 novembre 2009, un psychiatre militaire d’origine palestinienne avait tué 13 personnes et en avait blessé 32 dans la base militaire de Fort Hood au Texas, avant d’être blessé et maîtrisé.
Les Etats-Unis sont régulièrement le théâtre de fusillades dans un pays où le deuxième amendement de la Constitution mentionne un droit «du peuple» à détenir et porter des armes et où les balles ont fait près de 40’000 morts -suicides inclus- en 2017.

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