Elections en Turquie : Erdogan et Kilicdaroglu se dirigent vers le second tour le 28 mai

Les deux prétendants au pouvoir en Turquie, le président sortant Recep Tayyip Erdogan et son adversaire, Kemal Kiliçdaroglu, se disent tous deux en mesure de l’emporter à l’issue du scrutin de dimanche, lors d’un second tour le 28 mai qui semble désormais avéré.

12 heures après la fermeture des bureaux de vote, les résultats définitifs ne sont pas encore connus. A l’heure qu’il est, Recep Tayyip Erdogan est en tête selon les derniers chiffres de la Commission électorale turque.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé lundi être “clairement en tête” de la présidentielle, mais se dit prêt à “respecter” un second tour s’il est nécessaire.

“Nous respectons ce scrutin et nous respecterons la prochaine élection” a-t-il assuré. “Nous ne savons pas encore si l’élection est terminée avec ce premier tour mais si le peuple nous emmène au second tour, nous le respecterons”. C’est la première fois en vingt ans, depuis qu’il est au pouvoir en Turquie, que le chef de l’État serait contraint à un second tour, prévu le 28 mai, face à son adversaire social démocrate Kemal Kiliçdaroglu. Ce dernier emmenait une coalition inédite de six formations de l’opposition.

Sur91,93% des bulletins dépouillés, le président sortant réunit 49,49% des voix. Son opposant, Kemal Kilicdaroglu, est cinq points derrière (44,79%).

Pas tout à fait un victoire, mais certainement pas une défaite pour Erdogan, qui s’est affirmé convaincu devant une marée de partisans exultants au coeur de la nuit “de servir encore son pays pendant cinq ans”. Même confiance affichée par son rival, qui a promis à son camp qu’il allait “absolument gagner au second tour”, faisant valoir “le besoin de changement dans la société”.

“Le peuple a choisi la stabilité et la sécurité lors de cette élection présidentielle”. M. Erdogan a également revendiqué la “majorité” des 600 sièges au Parlement pour l’Alliance nationale qu’il a formée entre son parti, l’AKP et de petits partis nationalistes et islamistes.

Au soir d’une élection qui a vu une mobilisation sans précédent de l’électorat, malgré la crise et trois mois après le séisme dévastateur du 6 février, le “reis” de 69 ans affirme être “clairement en tête” de la présidentielle, mais prêt à “respecter” un second tour s’il est nécessaire.

C’est la première fois que le chef de l’Etat, 69 ans, serait contraint à se présenter une deuxième fois devant les électeurs faute d’avoir réuni 50% des voix.

par: Arab Observer

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