Emirats arabes réussissent à exploiter la première centrale nucléaire du monde arabe

Cheikh Mohammed Ben Rachid Al-Maktoum, premier ministre des Emirats et souverain de Dubaï a tweeté « Nous annonçons aujourd’hui que les Emirats arabes unizs ont procédé, avec succès, à la mise en service du réacteur numéro un de la centrale de Barakah ».

Les Emirats arabes unis sont entrés samedi 1er août dans le club des pays utilisant l’énergie nucléaire civile avec la mise en service de leur centrale de Barakah, la première du monde arabe.

« C’est un moment historique pour les Émirats dans leur objectif de fournir une nouvelle forme d’énergie propre à la nation », a commenté Hamad Alkaabi, représentant des Émirats auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), saluant également le « succès » du démarrage de l’installation.

Les opérations commerciales pour ce premier réacteur devraient commencer avant la fin de l‘année. À terme, la centrale nucléaire – inaugurée en 2011 peu de temps après la catastrophe de Fukushima – sera composée de 4 réacteurs. Elle aura la capacité de produire 5 600 mégawatts d’électricité, permettant ainsi de couvrir environ 25 % des besoins en énergie des Émirats arabes unis.

Reporté à plusieurs reprises, le projet est maintenant concrétisé. Plus d‘une décennie après avoir dévoilé leur programme d‘énergie nucléaire, les Émirats arabes unis ont annoncé ce samedi 1er août la mise en service du premier réacteur de la centrale de Barakah, située au nord-ouest du pays, rapporte notre correspondant à Dubaï, Nicolas Keraudren.

Pour un coût estimé à 24,4 milliards de dollars (22,5 milliards d’euros), la centrale nucléaire devrait aussi permettre de soutenir la diversification de l‘économie de la monarchie arabe du Golfe encore très dépendante du pétrole.

Les autorités émiriennes ont salué unanimement cette annonce tout en insistant sur la caractère « pacifique » de la démarche alors que la région est en proie à des tensions constantes. Il n’y a aucune intention de lui donner un volet militaire, ont-elles assuré.

Les responsables émiratis ont insisté sur le caractère « pacifique » de leur programme nucléaire et assurent qu’il ne contient aucun volet militaire, dans un contexte de tensions régionales accrues.

De son côté, le Qatar, à qui les Émirats et d’autres pays arabes imposent un blocus, a vu dans la centrale nucléaire émiratie une « menace flagrante pour la paix régionale et l’environnement ». Abou Dhabi a répondu en réitérant son engagement à « assurer le plus haut degré de sûreté, de sécurité et de non-prolifération nucléaire ».

par: Arab Observer

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