Erdogan attaque les réseaux sociaux et les médias

Le président du régime turc, Recep Tayyip Erdogan, a renouvelé vendredi, son attaque contre les réseaux sociaux et les médias non gouvernementaux de son pays, affirmant qu’ils constituent une menace pour la démocratie, la paix sociale et la sécurité nationale.

Les réseaux sociaux sont devenus une menace pour la démocratie, la paix sociale et la sécurité nationale des États. Nos pays doivent former un système d’information et des médias indépendants, comme la Turquie le fait dans le domaine militaire, a ainsi déclaré Erdogan dans son message.

Le Président a aussi critiqué les pays qui, avec un point de vue orientaliste “donnent des leçons sur les droits de l’Homme, la démocratie et les libertés”.

“Nous ne pouvons faire confiance ni à leur conscience ni à leur éthique professionnelle, a-t-il martelé. Nous nous ne fions pas totalement aux pays étrangers dans les questions militaires et dans l’industrie de la défense. Ainsi, nous ne pouvons pas compter sur d’autres pays dans la communication non plus.”

Le Président turc a par ailleurs souligné qu’aucune société n’était à l’abri des “effets dévastateurs du fascisme numérique”. Une attaque en règle contre les réseaux sociaux, sur lesquels le dirigeant a récemment été mis à mal, en particulier pour sa gestion des incendies estivaux. Une nouvelle loi de régulation de ces plateformes doit d’ailleurs être examinée par le Parlement turc en octobre.

Le Président turc a également attaqué les médias occidentaux, leur reprochant un deux poids deux mesures dans leur couverture du conflit au Haut-Karabakh. Il a fustigé un “embargo de l’information” et accusé les médias occidentaux d’avoir fait le jeu de l’armée arménienne en ne s’attardant pas sur certaines frappes ayant touché des civils.

Erdogan a appelé le monde turc à prendre des initiatives dans ce domaine, à partager le savoir-faire et l’expérience et à coopérer.

“Nous devons agir avec nos propres moyens, concernant les médias et la communication, tout comme dans d’autres questions stratégiques”, a-t-il insisté.

Pour Erdogan, le monde turc subit ce fascisme numérique ainsi que l’hypocrisie des médias internationaux.

“Les doubles standards dans le domaine de l’information, dont nous avons été témoins pendant la guerre du Karabakh, ont confirmé l’importance de la lutte contre la désinformation et des mensonges pour nos pays”, a ainsi souligné Erdogan.

par: Arab Observer

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