France: Manifestation contre la présence au gouvernement de Gérald Darmanin et d’Eric Dupond-Moretti

Des milliers de personnes ont dénoncé le remaniement ministériel ce vendredi devant l’Hôtel de ville. Dans leur ligne de mire, Gérald Darmanin, accusé de viol et Éric Dupond-Moretti, opposé au mouvement #MeToo. contre la présence au gouvernement de Gérald Darmanin et d’Eric Dupond-Moretti.
Plusieurs milliers de manifestants ont protesté à Paris et dans plusieurs villes de France

Dénonçant “la culture du viol En Marche”, plusieurs milliers de manifestants ont protesté ce vendredi à Paris et dans plusieurs villes de France contre la présence au gouvernement de Gérald Darmanin, accusé de viol, et d’Eric Dupond-Moretti, très critique envers le mouvement #MeToo.

“Nous sommes là pour réclamer la démission d’une partie du gouvernement.
“Bienvenue au ministère du viol”, “Violeurs en prison, pas au gouvernement“, “Un violeur à l’Intérieur, un complice à la Justice” à Toulouse, “On se lève et on se bat”, “Remaniement de la honte”, “Stop à l’impunité”, à Lille, “La colère des femmes gronde” à Paris, “un violeur à l’Intérieur, sortons les sécateurs” à Saint-Etienne : les panneaux brandis ne laissaient aucun doute sur l’indignation des manifestants, en majorité des femmes.

“Depuis des mois, tout le monde tente de faire bouger des choses et là, c’est de pire en pire, notre ministre de l’Intérieur est accusé de viol, c’est dingue…”, dénonce Lara, qui tenait parmi environ 200 manifestants à Lille une pancarte: “Tous les dinosaures doivent disparaître”.

Les manifestants étaient environ un millier rassemblés sur le parvis de l’Hôtel de Ville à Paris, également à l’appel du collectif féministe #NousToutes. “La nomination de Darmanin est un crachat à la gueule de toutes les victimes”, a estimé Nollaïg, étudiante de 24 ans, rencontrée à Paris. “Ce genre de rassemblement va réveiller les gens”, espère-t-elle.

Alors que les manifestants scandaient “la honte!, la honte!” et chantaient “la grande cause du quinquennat et le Grenelle, c’était du blabla”, la militante féministe Caroline de Haas de son côté assuré qu'”on n’attend pas la démission (du gouvernement), on n’attend plus rien”.

En attendant, rares sont celles à réellement espérer un départ des deux nouveaux ministres, malgré la mobilisation dans plusieurs villes françaises – Toulouse, Bordeaux, Lyon, Grenoble – vendredi. «Peut-être avec la pression internationale, quand on voit que des médias étrangers titrent sur un ministre français accusé de viol», tente Alix. Entre deux slogans scandés à tue-tête, Pauline, la jeune colleuse, prévient : «Ils n’ont pas fini de nous entendre crier.»

par: Arab Observer

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