Guterres appelle Israël et le Hamas à parvenir à un accord

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a réitéré son appel à Israël et au mouvement Hamas pour qu’ils fassent preuve de courage politique et n’épargnent aucun effort pour parvenir à un accord, mettant fin à l’effusion de sang.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à Nairobi, au Kenya, il a averti que le sort des Palestiniens et de la région tout entière est en jeu.

António Guterres a déclaré vendredi, dans un message posté sur le réseau social X, que le sort de la région tout entière est sur le fil du rasoir.

Nous réitérons notre appel à Israël et au Hamas pour qu’ils fassent preuve de courage politique et n’épargnent aucun effort pour parvenir à un accord, qui met fin à l’effusion de sang et permet la libération des otages, a déclaré le patron de l’Onu.

Soulignant que le droit international humanitaire est sans équivoque, le Secrétaire général a déclaré que les civils doivent être protégés, en particulier les personnes vulnérables incapables de quitter les zones de combats actifs, comme les femmes enceintes, les enfants, les blessés, les malades, les personnes âgées et les personnes handicapées.

Mardi à l’aube, l’armée israélienne a déployé des chars dans Rafah et pris le contrôle de la partie palestinienne du passage frontalier avec l’Egypte, dans le sud de la bande de Gaza, ce qui a conduit à sa fermeture dans les deux sens. C’est aussi le point d’entrée principal de l’aide humanitaire pour Gaza. La veille (lundi), l’armée de l’État hébreu a sommé 100 000 Palestiniens d’évacuer l’est de Rafah vers Al Mawasi, une zone humanitaire située entre l’ouest de Rafah et Khan Younès.

La fermeture du point de passage de Rafah risque d’exacerber les souffrances d’environ 2,4 millions de Palestiniens à Gaza, dont deux millions de personnes déplacées, surtout que les stocks alimentaires dans l’enclave palestinienne ne couvrent qu’une période allant de 24 heures à quatre jours, selon l’Onu.

Pour justifier son invasion, Israël affirme que la ville de Rafah est le dernier bastion du Hamas où seraient déployées quatre de ses brigades, et ce, en dépit des mises en garde régionales et internationales sur les répercussions catastrophiques d’une opération militaire dans cette ville où s’entassent 1,5 million de Palestiniens, en majorité des personnes déplacées.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait des 113 000 victimes civiles, (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l’Onu.

Le conflit a également provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent et une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour ‘’génocide’’.

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