Guterres demande une enquête sur la morts des palestiniens en quête d’aide humanitaire à Gaza

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé, lundi, son indignation face aux informations faisant état de Palestiniens tués et blessés alors qu’ils étaient en quête d’aide humanitaire à Gaza.
Le Secrétaire général de l’ONU a réclamé une enquête immédiate et indépendante sur ces événements et a exigé que les auteurs de ces actes répondent de leurs actes.
Je suis consterné par les informations selon lesquelles des Palestiniens ont été tués et blessés, hier, alors qu’ils cherchaient de l’aide à Gaza. Il est inacceptable que des Palestiniens risquent leur vie pour de la nourriture, a déclaré Guterres dans un communiqué.
Guterres a souligné les obligations d’Israël en vertu du droit humanitaire international à faciliter l’aide et a appelé à une assistance sans entrave et à échelle suffisante pour répondre aux besoins colossaux.
Je continue d’appeler à un cessez-le-feu immédiat, permanent et durable. Tous les otages doivent être libérés immédiatement et sans condition, a-t-il déclaré, ajoutant qu’il n’y avait pas de solution militaire au conflit.
Les Nations Unies doivent être autorisées à travailler en toute sécurité dans des conditions de respect total des principes humanitaires, a-t-il déclaré.
Près de 50 Palestiniens ont été tués et plus de 200 blessés, dimanche, lorsque les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des civils en quête d’aide à al-Mawasi, à l’ouest de Rafah, selon le ministère de la Santé de la Bande de Gaza.
Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a indiqué qu’au moins 52 Palestiniens ont été tués et 340 blessés depuis que le mécanisme de distribution de l’aide mis en place par Israël a été mis en place, le 27 mai, par l’intermédiaire de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Israéliens et les Américains, et qui contourne les agences de l’ONU.
Faisant fi des appels internationaux à un cessez-le-feu, l’armée israélienne poursuit sa guerre génocidaire contre la Bande de Gaza depuis octobre 2023, tuant plus de 54 400 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants. Les organisations humanitaires mettent désormais en garde contre le risque de famine qui menace la population de l’enclave palestinienne.