Haftar place Ankara entre les options de quitter la Libye, par la paix ou la guerre

Le commandant de l’armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, a appelé le peuple, les individus, les groupes et les soldats libyens à se donner la main et à se lever derrière un seul objectif, qui est d’expulser l’occupant turc des terres libyennes.

Un message explicite, clair et sans ambiguïté, dans lequel il s’adressait au régime turc, et le plaçait entre les options de paix ou de guerre.
Le commandant général militaire, le maréchal Khalifa Haftar, a déclaré lors de la célébration du soixante-neuvième anniversaire de l’indépendance du pays, que la confrontation militaire avec les Turcs est proche, après qu’Ankara a mobilisé des milices et du matériel.

Haftar a souligné qu’Ankara est le parti qui insiste sur la guerre, poussé par de vieilles illusions expansionnistes et des ambitions de contrôle des champs pétrolifères et des ports d’exportation.

Et il y a eu des rapports selon lesquels de grandes colonnes de milices, soutenues par des armes et du matériel lourd, se préparaient à une guerre majeure, à un moment où l’armée turque renforçait sa présence sur les terres libyennes, en contrôlant les bases militaires d’Al-Watiya, Mitiga et Misrata, dans l’est de la Libye.

Ces mouvements sur le terrain ne sont pas loin de l’approbation par le parlement turc de prolonger les missions militaires des forces dans ce pays riche en pétrole pour 18 mois supplémentaires, à partir de janvier prochain.

L’intervention directe et déclarée du régime militaire turc en Libye viole toutes les résolutions des Nations Unies et du Conseil de sécurité et les décisions de la Conférence de Berlin, auxquelles Ankara déclare publiquement son engagement et les viole également publiquement.

À la mi-décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé tous les mercenaires et combattants étrangers à quitter les territoires libyens, dans un communiqué publié à l’unanimité par ses membres.

Dans leur déclaration, les 15 membres du Conseil ont déclaré qu’ils appelaient au “retrait de tous les combattants et mercenaires étrangers de Libye conformément à l’accord de cessez-le-feu conclu par les parties libyennes le 23 octobre, aux engagements des participants à la conférence de Berlin en janvier et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU”.

Dans leur communiquation, les membres du Conseil de sécurité ont souligné “l’importance d’avoir un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu fiable et efficace dirigé par la Libye”.

Il est décidé que le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, à la fin du mois de décembre, soumettra au Conseil de sécurité des propositions pour la création de ce mécanisme, qui travaillera sous les auspices des Nations Unies.

par: Arab Observer

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