Israël bombarde une école à Gaza, tuant 20 personnes

Malgré les pressions internationales croissantes, Israël intensifie son offensive. Au moins vingt personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans une frappe israélienne sur une école, dans le quartier d’Aldaraj, dans la ville de Gaza, lundi à l’aube, a rapporté la Défense civile.

Au moins 20 martyrs, pour la plupart des enfants, et plus de 60 blessés ont été transférés (dans des hôpitaux) dans l’horrible massacre perpétré par l’occupation à l’école Fahmi AlJarjaoui, qui abrite des centaines de personnes déplacées dans le quartier d’Aldaraj, dans la ville de Gaza, a déclaré le porte-parole de la défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, à l’AFP.

La frappe a visé des terroristes de premier plan qui opéraient dans un centre de commandement et de contrôle du Hamas et du Jihad islamique installé dans une zone qui servait auparavant d’école dans le secteur de la ville de Gaza, a de son côté indiqué l’armée israélienne dans un communiqué.

Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive à la mi-mars sur Gaza et a intensifié ses opérations militaires le 17 mai, dans le but affiché d’anéantir le Hamas, libérer les derniers otages et prendre le contrôle du territoire.

L’offensive israélienne s’accompagne d’un blocus qui a aggravé les pénuries de nourriture, d’eau, de carburant et de médicaments dans le petit territoire palestinien, faisant craindre une famine. Les organisations humanitaires affirment que le peu d’aide qu’Israël a laissé entrer ces derniers jours est loin de répondre aux besoins.

Cette catastrophe humanitaire entraîne une indignation internationale croissante, y compris parmi les alliés historiques d’Israël. L’Union européenne s’est prononcée la semaine dernière en faveur d’un réexamen de son accord d’association avec le pays.

À très court terme, pour arrêter cette guerre qui n’a plus de but et faire rentrer l’aide humanitaire de façon massive, sans entrave, de façon neutre, que ce ne soit pas Israël qui décide qui peut manger et qui ne peut pas, on doit envisager des sanctions, a souligné le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, à la radio publique française France Info.

Devant la presse, il a souligné que l’Espagne allait demander la suspension immédiate de l’accord d’association entre l’UE et Israël, ainsi qu’un embargo sur les armes et des sanctions individuelles.

Le président américain Donald Trump, dont l’administration est le principal soutien du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, a déclaré dimanche qu’il espérait arrêter toute cette situation le plus vite possible.

 



Articles similaires

Bouton retour en haut de la page