Journaliste palestinien, l’une des victimes d’Erdogan

Le journaliste palestinien, Ahmed Al-Astal, n’a pas été la première victime de la folie d’Erdogan et de son obsession de violer les droits de l’homme, d’enlever et de torturer des personnes dans leurs prisons pour les forcer à faire des aveux de crimes qu’ils n’ont jamais commis, mais plutôt l’une des victimes d’une longue liste.

Le scénario est presque le même, avec une légère différence dans les noms, et l’intrigue dramatique est répétée de manière ennuyeuse, dans des chapitres tragiques écrits par les services de renseignement du régime turc, et tissés par le droit des citoyens étrangers sur son territoire.

L’arrestation du journaliste palestinien Ahmed Al-Astal, dont la famille a déclaré souffrir d’un cancer de la thyroïde et avoir subi une opération pour supprimer ce qui rend la poursuite de sa vie liée à la médecine, a déclenché la colère palestinienne et arabe sur les réseaux sociaux et une condamnation généralisée des pratiques de la Turquie contre les Palestiniens et de sa violation des droits de l’homme.

Les militants ont parlé de la torture et de la liquidation subies par les dissidents et les journalistes turcs dans les prisons d’Erdogan, faisant référence au coup d’État qu’Erdogan a pris pour piéger tous ses détracteurs, les jetant dans les prisons ou sous la guillotine de ses bourreaux.

En juillet dernier, la Cour européenne des droits de l’homme a révélé que le nombre de plaintes déposées par le peuple turc, de civils et de soldats, contre son gouvernement a atteint un nombre record.

Sur la base de données obtenues auprès d’organisations indépendantes de défense des droits de l’homme turques, la Cour a souligné qu’au cours des deux dernières années, le nombre de prisonniers a atteint 360 000 et le nombre total de prisonniers dans une cellule est passé de 6 en 2002 à 35 actuellement.

Selon la même source, le ministère turc de la Justice est en train de construire 193 nouvelles prisons, pour rejoindre 580 autres dans le pays, et on s’attend à ce que toutes ces prisons soient achevées d’ici 2021 pour un coût d’environ 700 millions de dollars.

M. Astal a 45 ans, vivait en Turquie depuis 2013et possédant un document de voyage jordanien.
Dans un nouveau communiqué diffusé mardi, la famille de M. Astal, réagissant à l’annonce de son attestation, a accusé Ankara de gérer cette affaire de manière “opaque”, affirmant que d’éventuels aveux qu’il aurait pu faire sous la contrainte pendant sa détention ne sauraient être valides.

Les militants palestiniens et arabes et le reste du monde attendent l’intervention des organisations internationales de défense des droits de l’homme, des autorités palestiniennes et jordaniennes, pour arrêter les scènes théâtrales du droit du journaliste, et pour mettre fin au saignement des violations turques contre ses citoyens ou résidents de leurs terres, afin de confisquer les libertés.

par: Arab Observer

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