Tentatitives de la Fraternité pour provoquer une crise en Tunisie

Le Secrétaire Général adjoint de l’Union tunisienne du travail, , Sami Tahiri, a mis en garde contre le glissement vers la violence, estimant que “la mobilisation de la rue dans la situation actuelle peut conduire à l’affrontement”, après une manifestation organisée par le mouvement de la Fraternité Ennahdha.

Il a souligné que l’UGTT rejette les mouvements de protestation actuels et appelle le président Kais Saied à accélérer la formation du gouvernement.

Les déclarations de Tahiri sont intervenues après une manifestation organisée par le mouvement de la Fraternité Ennahdha contre les décisions exceptionnelles prises par le président du pays, Kais Saied, comme une tentative d’aggraver la situation interne et de déclencher une crise en Tunisie, d’autre part, des manifestations sont venues en faveur de ses décisions et lui ont demandé d’y adhérer.

Tahiri a estimé que les médias souffrent énormément et qu'”il y a des partis qui cherchent à faire pression et à faire chanter les médias, en particulier le public”.

À son tour, le porte-parole officiel du Parti du courant populaire, Mohsen al-Nabti, a appelé ceux qui soutiennent les décisions du 25 juillet prises par Saied, comme le gel des travaux du Parlement, à descendre dans la rue et imposer la volonté populaire sur tout le monde pour que le pays ne reste pas l’otage de mercenaires et de gangs en tout genre, en référence au mouvement Ennahdha.

Il est à noter que le Syndicat a présenté la semaine dernière une feuille de route pour gérer le pays pendant cette période exceptionnelle et assurer le fonctionnement normal des institutions étatiques afin d’assurer une sortie pacifique de l’étape actuelle.

Les appels lancés par le mouvement Ennahdha en Tunisie à manifester, aujourd’hui samedi, contre les décisions du président Qais n’ont pas répondu à ses aspirations, la foule était moins nombreuse que lors de ses précédentes manifestations, dans un contexte de sécurité renforcée rue Habib Bourguiba dans la capitale.

De l’autre côté de la rue au centre de la capitale, les citoyens ont refusé de revenir au système d’avant le 25 juillet, exigeant que Saied ne revienne pas.

Les Tunisiens attendent les prochaines étapes du président de la République, environ deux mois après la destitution du gouvernement, le gel du Parlement et la levée de l’immunité des députés (25 juillet dernier).

Il est à noter que Saeed avait fait allusion à la possibilité d’ajouter des amendements à la constitution du pays en vigueur depuis 2014. Il a souligné que des efforts sont déployés pour former un nouveau gouvernement dès que possible et pour sélectionner des ministres capables de répondre aux demandes du peuple.

par: Arab Observer

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