La Russie est prête à servir de médiateur entre l’Iran et l’Arabie saoudite pour résoudre les différends
La Russie a annoncé qu’il était prêt à servir de médiateur entre l’Iran et l’Arabie saoudite pour résoudre les différends, soulignant que les problèmes existants doivent être résolus par le dialogue.
“Nous sommes en contact avec nos amis saoudiens et iraniens. Nous sommes favorables à la résolution de toutes les divergences et de tous les malentendus à la table des négociations, dans le cadre d’un dialogue constructif”, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, lors d’une conférence de presse tenue à Moscou.
La Russie est “prête” à servir de médiateur entre les deux pays, a-t-il ajouté.
De son côté, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a démenti les rumeurs publiées mardi, concernant une “attaque iranienne imminente” sur le territoire du Royaume d’Arabie saoudite.
En réponse à l’article du Wall Street Journal, Kanaani a déclaré : « Ces informations biaisées sont publiées par certains cercles occidentaux et sionistes dans le but de créer une atmosphère négative contre la République islamique d’Iran et de détruire les tendances positives actuelles avec les pays du Région.”
Interrogé sur la candidature de l’Algérie à l’adhésion aux BRICS – un bloc d’économies émergentes comprenant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud – Mikhaïl Bogdanov a déclaré que Moscou saluait et soutenait cette initiative.
“Nous avons d’excellentes relations avec l’Algérie… Nous saluons le souhait de nos amis, partenaires et personnes partageant les mêmes idées de se joindre à des formats tels que les BRICS, l’OCS et d’autres entités où nous travaillons activement”, a-t-il souligné.
Selon Bogdanov, le président algérien Abdelmadjid Tebboune se rendra en Russie d’ici la fin de l’année.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a également indiqué que le nouveau cycle de discussions portant sur le règlement de la question syrienne se tiendra à Astana, capitale du Kazakhstan, les 22 et 23 novembre.
par: Arab Observer
