L’Allemagne est prête à fournir à l’Ukraine des chars Leopard 2 sous conditions

L’Allemagne est prête à fournir des chars Leopard 2 à l’Ukraine si les Etats-Unis fournissent également des chars de combat de type Abrams. C’est ce qu’a fait savoir le chancelier allemand Olaf Scholz lors d’une conversation téléphonique avec le président américain Joe Biden.

Berlin autorisera l’exportation de chars de fabrication allemande en Ukraine lorsque les Etats-Unis accepteront d’envoyer leurs propres chars sur place, a déclaré à Reuters une source au sein du gouvernement allemand.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a souligné en privé cette condition à plusieurs reprises ces derniers jours, a ajouté la source, qui préfère conserver l’anonymat.

Les alliés occidentaux se rencontreront vendredi sur une base militaire américaine en Allemagne afin de discuter du soutien militaire supplémentaire à apporter à l’Ukraine.

Les chars de fabrication allemande Leopard – fer de lance de l’arsenal militaire en Europe – sont considérés unanimement comme le seul choix possible pour soutenir de façon massive l’Ukraine. Mais leur livraison est suspendue à l’accord de Berlin, qui tarde à donner son feu vert.

Vingt pays dans le monde disposent de chars modernes Leopard 2 modernes. Ceux-ci sont produits en Allemagne et les contrats de vente stipulent que le gouvernement allemand doit approuver les transferts de ces véhicules de combat.

Les Etats-Unis ont déjà engagé près de 24 milliards de dollars pour aider l’Ukraine à se défendre contre l’invasion russe.

Washington devrait s’engager à fournir des véhicules blindés de type Stryker à Kyiv, sans toutefois être prête à exporter ses propres chars en Ukraine, ont déclaré des responsables américains préférant conserver l’anonymat. Il a justifié ce refus par des questions de maintenance et de formation.

« Je ne pense pas que nous en soyons là », a effectivement déclaré le numéro trois du Pentagone, Colin Kahl, questionné au cours d’un point de presse sur l’éventualité d’un envoi de chars Abrams à Kiev après l’annonce le week-end dernier du Royaume-Uni, qui a été le premier pays à promettre des chars lourds, des Challenger 2.

par: Arab Observer

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