L’armée israélienne poursuit ses massacres dans la bande de Gaza

L’armée israélienne a commis, la nuit dernière, des massacres brutaux dans plusieurs régions de la bande de Gaza, tuant au moins 108 civils palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes.

La nuit dernière a été décrite comme sanglante par les habitants de l’enclave, puisque les troupes israéliennes ont placé Gaza, du nord au sud, sous le feu, ce qui a causé la mort de plus de cent citoyens et des dizaines de blessés, dans des massacres cruels à Abasan et Al-Fukhari à Khan Younes, ainsi qu’à Al-Zawayda et Deir al-Balah au centre de l’enclave, et au nord (Jabalia et Beit Lahia).

Les équipes de secours dans le nord de la bande de Gaza poursuivent les opérations de récupération des victimes sous les décombres, travaillant à mains nues, sans équipement, ni véhicules, ni matériel de protection personnelle.

Des sources médicales ont rapporté que l’armée d’occupation israélienne encercle l’hôpital indonésien dans la ville de Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza, et tire des balles réelles sur toute personne se déplaçant autour ou dans les cours de l’hôpital.

Les mêmes sources ont indiqué que des drones militaires israéliens ont ciblé au tir des balles réelles le service de soins intensifs, blessant deux patients alors qu’ils tentaient de sortir de l’hôpital.

Elles ont souligné qu’un climat de panique et de confusion règne parmi les malades, les blessés et le personnel médical, ce qui entrave la fourniture des soins médicaux d’urgence.

Elles ont confirmé que l’occupation intensifie sa campagne systématique visant à attaquer les hôpitaux et à les mettre hors service.

Les sources ont lancé un appel urgent à toutes les parties concernées pour intervenir rapidement afin d’assurer la protection des équipes médicales, des patients et des blessés à l’intérieur de l’hôpital.

Elles ont insisté sur le fait que la situation est également difficile à l’hôpital Al-Awda, à Tel Al-Zaatar, à l’est du camp de Jabalia, dans le nord de Gaza, où les conditions ne diffèrent guère de celles de l’hôpital indonésien.

Hier, l’hôpital spécialisé du Koweït à Khan Younes a annoncé la suspension des interventions chirurgicales jusqu’à nouvel ordre, en raison des importants dégâts subis suite aux bombardements israéliens autour de l’hôpital. Le bombardement a provoqué la défaillance des générateurs et du panneau de contrôle électrique principal, en plus de dégâts considérables dans la plupart des services de l’hôpital. L’administration a renouvelé son appel à toutes les institutions internationales et parties concernées pour protéger les hôpitaux et respecter le droit international qui prohibe leur ciblage.

Il y a trois jours, l’hôpital européen de Gaza, situé à Khan Younes dans le sud de l’enclave, a également dû cesser ses activités suite aux attaques continues des forces d’occupation. Cet hôpital est le seul à assurer le suivi médical des patients atteints de cancer dans la bande de Gaza, depuis la destruction de l’hôpital turc Al-Sadaqa. Cette fermeture prive ainsi les patients cancéreux de leurs traitements et aggrave considérablement leur état de santé.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé que plus de 10 000 patients, dont 4 500 enfants, nécessitent d’urgence une évacuation médicale.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre génocidaire contre la population de Gaza, qui a fait environ 174 000 victimes (morts et blessés), dont la majorité sont des enfants et des femmes, ainsi que plus de 11 000 personnes portées disparues.



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