L’armée russe contrôle un nouveau village dans la région de Dnipropetrovsk

L’armée russe a revendiqué samedi la prise d’un nouveau village dans la région de Dnipropetrovsk, le deuxième dans cette partie du centre-est de l’Ukraine depuis le début de son offensive en février 2022.
Les forces russes ont libéré la localité de Malievka, dans la région de Dnipropetrovsk, a affirmé l’armée dans un communiqué sur Telegram.
L’armée russe a également affirmé samedi s’être emparée du village de Zelenyï Haï dans la région ukrainienne orientale de Donetsk, se félicitant dans un communiqué de la conquête d’un nouveau poste d’appui important des forces ukrainiennes.
Zelenyï Haï protégeait les abords de la frontière administrative avec la région de Dnipropetrovsk, a affirmé le ministère russe de la Défense, diffusant des images de frappes massives et de soldats hissant des drapeaux russes sur des bâtiments endommagés au milieu de champs verdoyants.
La Russie continue de grignoter le terrain en Ukraine, après que la troisième session de pourparlers de paix entre Russes et Ukrainiens s’est achevée mercredi à Istanbul sans progrès tangibles.
Début juillet, la Russie avait revendiqué la conquête d’une première localité – celle de Datchnoïe – dans cette région.
La prise de Malievka, si elle était confirmée, constituerait un nouveau revers symbolique pour les militaires ukrainiens.
Une progression russe dans la région de Dnipropetrovsk aurait une valeur stratégique importante, dans les discussions diplomatiques en vue d’un règlement du conflit.
Le président russe Vladimir Poutine réclame que Kiev cède à la Russie les régions ukrainiennes annexées et que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan. Des conditions inacceptables pour les dirigeants ukrainiens et leurs alliés occidentaux.
L’Ukraine, pour sa part, exige que l’armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à hauteur d’environ 20%.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré vendredi que des discussions avec Moscou sur une rencontre avec Vladimir Poutine avaient commencé, le Kremlin jugeant de son côté qu’un tel entretien était peu probable dans les 30 prochains jours.