Lazzarini : La famine à Gaza est le résultat du remplacement de système de l’ONU par une institution à motivation politique

Le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a estimé que la famine dans la bande de Gaza résultait de tentatives israéliennes délibérées de remplacer le système des Nations Unies par la soi-disant Institution humanitaire de Gaza, motivée par des considérations politiques.
Ces propos ont été publiés sur le compte de Lazzarini sur la plateforme X, où il commentait la famine israélienne à Gaza.
Lazzarini a déclaré que la situation s’était aggravée après que l’UNRWA a été empêchée d’acheminer de l’aide dans la bande de Gaza pendant cinq mois, la situation avait atteint un seuil d’horreur cette semaine et qu’elle devait changer.
La marginalisation et l’affaiblissement de l’UNRWA n’ont rien à voir avec les allégations de détournement de l’aide de Gaza vers des groupes armés, mais constituent plutôt une mesure délibérée visant à exercer une pression collective et à punir les Palestiniens simplement parce qu’ils vivent à Gaza.
Il a ajouté : Cette situation est entièrement imputable à l’homme, et les déclarations doivent se traduire par des actions à grande échelle. Tant que cela n’arrivera pas, des personnes, y compris des enfants, continueront de mourir de faim et des bombardements dans la bande de Gaza.
Il a ajouté : Les organisations mondiales concernées par la faim ont indiqué qu’une famine se déroulait sous nos yeux.
Il a souligné : Des gens meurent de faim, et parallèlement, nous avons appris cette semaine qu’au moins 60 000 Gazaouis ont été tués depuis le début de la guerre. Nous avons donc besoin d’une nouvelle solution, sinon davantage de personnes continueront de mourir.
Avec le soutien américain et européen, l’armée ennemie israélienne continue de commettre des crimes de génocide dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, causant la mort de 60 332 civils palestiniens, dont une majorité d’enfants et de femmes, et blessant 147 643 autres. À ce jour, il ne s’agit que d’un bilan préliminaire, des milliers de victimes étant toujours sous les décombres et dans les rues, inaccessibles aux ambulances et aux équipes de secours.