Le désaccord fait rage au sein de la Fraternité tunisienne

Coïncidant avec les appels à interdire ses activités et à le classer comme organisation terroriste, et après une bombe de gros calibre lancée par le président par intérim du mouvement, Munther Al-Wanisi, au visage de Rached Ghannouchi, de sa famille et de plusieurs Leaders de la Fraternité , le mouvement Ennahdha en Tunisie est confronté à une nouvelle crise, estiment les observateurs, « elle alimentera ses contradictions, ce qui conduira à son démantèlement politique ».

Le leader d’Ennahdha, Belgacem Hassan, a révélé qu’une grande partie des membres du mouvement s’oppose à la convocation de la onzième conférence, estimant que cette démarche est une « trahison des dirigeants politiques arrêtés », faisant notamment référence à son président, Rached Ghannouchi, qui est détenu depuis avril dernier.

Al-Wanissi a fait l’objet de sévères critiques de la part de dirigeants affiliés à Ghannouchi, après avoir reconnu en juin dernier qu’Ennahdha avait commis une erreur au cours des dix années de son règne sur le pays, et il faut l’admettre.

Selon l’audio divulgué, Al-Wanissi a déclaré que les parties voulaient diriger le mouvement depuis la prison, faisant référence à la réélection de Ghannouchi, emprisonné dans une affaire de complot contre la sécurité de l’État.

Une réunion du Conseil de la Choura du Mouvement Ennahdha s’est tenue, ce dimanche selon le membre du bureau exécutif du Mouvement Belgacem Hassen, Ennahda envisagerait de reporter ce congrès.

La décision d’Ennahda de reporter la tenue de son congrès est due à la présence d’un certain nombre de ses dirigeants sous les verrous, et la récente décision de placer le chef du Conseil de la Choura, Abdelkrim Harouni, en résidence surveillée.

Selon Belgacem Hassen l’assignation à résidence du président du Conseil de la Choura est une tentative de faire pression sur le processus de la tenue du 11ème congrès d’Ennahdha.

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